vendredi 2 février 2024

Sur mes autres pas pour découvrir "(M)other" de Kimberley De Jong à l'Université de Montréal !

 C'était il y a presque deux ans (avril 2022), je découvrais "en ligne" le travail de Kimberley De Jong qui avait été fait à partir de sondages auprès de parents "sur l’expérience de la maternité et la transition vers la parentalité". Pour la suite, elle avait choisi six participants du milieu de la danse pour leur faire parler de leur expérience d'abord et ensuite les faire improviser en danse sur leurs propos. Cette utilisation des mouvements pour appuyer le propos m'avait plu, mais surtout touché ! Par conséquent, lorsque l'invitation à aller découvrir une autre déclinaison, en présentiel cette fois, de son projet, j'ai dit oui.

                                                     Tirée du site internet de la Galerie

C'est donc à la Galerie de l'Université de Montréal que mes pas m'ont amené. Voilà un lieu proche de mon lieu de mes dix ans d'études et que je découvre pour la première fois. Une fois la porte de la Galerie trouvée, je l'ouvre pour y être accueilli. Le lieu est calme, étant un "peu" à l'avance, les derniers préparatifs étaient en cours, j'ai tout le temps de faire le tour pour découvrir l'exposition "(M)other" sur le thème de la présentation que je vais découvrir, incluant les vidéo que j'avais vu à l'époque. Une fois ma place trouvée, je m'y installe et j'attends. À côté de moi, il y a celui qui fera la captation vidéo et devant un tapis tout rouge avec un fauteuil sur le côté, sans oublier un grand écran qui se trouve derrière, présentant des animations de fluides en plein mouvements (celles de Philippe Léonard). 

Comme si cela était au programme de la soirée, une toute jeune enfant fort dynamique et infatigable, sous les yeux bienveillants de ses parents prend "possession" de l'endroit et de mon attention. Comme si cela était la première partie, fort belle" de la soirée ! Le moment venu, le tout débute, officiellement avec l'arrivée des interprètes de la soirée (Karla Étienne, Geneviève Robitaille, Brianna Lombardo, Sara Hanley, Nicolas Patry et Anne Bourne au cello).

Le tout débute tout en gestes autour du tapis rouge comme le chemin à faire pour la parentalité. Il s'en suit de leurs prestations chorégraphiques appuyées par leurs propos sur  leur expérience personnelle. Ces propos nous plongent dans leur intimité relativement à ce qu'elles ou il ont vécu. Parmi ce que je découvre, il y a celle qui a refusé de suivre "le destin obstétrical par césarienne" de sa mère, celle aussi qui a dû vaincre la bactérie mangeuse de chair. Le tout est porté par les gestes qui enrichissent les mots, tellement bien ! Que l'on soit mère, que l'on soit père ou que ne le soit pas, ce qui est présenté peut nous rejoindre ! Il y a aussi une prestation de groupe pour, à mes yeux, illustrer que dans cette grande aventure de la parentalité, la solidarité avec les autres est un atout supplémentaire.

De ces moments, j'en reviens touché par les performances, mais aussi par l'atmosphère de douce bienveillance mutuelle et de "care" qui régnaient tout au long. Pour cela merci à vous, cela fait grand bien !

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