dimanche 4 février 2024

Sur mes pas au La Chapelle pour y découvrir des "Fé.e.s sans foi", mais y être converti de plaisir !

 Je l'ai probablement déjà écrit ici, mais (pas grave !) lorsque mes pas me portent jusqu'au La Chapelle, je sais que je serai amené et porté aussi dans des territoires créatifs différents. Pour cela, je remercie la gang de ce lieu. En ce vendredi soir, c'est pour découvrir "Fé.e.s sans foi", le projet de Georges-Nicolas Tremblay en collaboration avec Simon Renaud et Romain Camiolo avec les trois sur scène.

                                            Tirée du site du La Chapelle

Avant de m'y rendre, je savais que les échos étaient fort positifs, mais ça sera à moi de me faire mon opinion. Le hall en cette soirée de "dernière", est fort achalandé. Une fois les portes ouvertes, je trouve "ma" place en première rangée et je peux constater ce qui se trouvent dans l'espace scénique, dont un clavier, et un support avec plein de vêtements. 

Et cette proposition en trois actes débute et qui me réservera des moments fort riches, poétiques et aussi surprenants.

Pause

Moi qui ai d'abord connu Simon Renaud dans les propositions de Daniel Léveillé dans lesquelles, la "froideur du corps" était de mise, dans ce qui suivra, je le découvrirai autrement . Fort heureux de cela !

Fin de la pause

Le thème de la fée, sera habilement et finement développé tout au long de ces moments qui débutent avec des sons de bouche et d'expressions faciales captivantes (de Georges-Nicolas Tremblay). Ensuite, nous sommes entraînés à leur suite lors de leurs métamorphoses vestimentaires et des moments tout en chant (fort beaux !). De ma perspective, la proposition à beau aller dans toutes les directions, eux comme nous, nous nous y perdons pas. Impressionné aussi, j'ai été par leur maîtrise des talons dans un des tableaux. Le tout se termine tout en douceur et j'en retiens surtout une phrase, "ensemble touchons le ciel" ! Et quand tu es fé.e, rien est impossible ! 

De cette proposition dont la description se terminait par la phrase, "Voici une danse musicale queer qui ouvrira, au-delà des normes et des conventions, un univers de possibles où les fé·e·s ont le droit d’exister.". Et dans ce monde troublé, voilà une proposition "feel good" qui m'a fait grand bien !

En revenant à la maison, un seul regret, celui que cette proposition toute aussi audacieuse que bienfaisante n'ait été à l'affiche que trois soirées ! 

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