mercredi 17 avril 2024

Sur mes pas en danse; Pour une troisième fois, être pris "À bout de bras" avec David Albert-Toth et en être encore captivé !

 C'était ma deuxième partie de ma sortie culturelle de ce beau mardi soir de mi avril. Pour m'y rendre, je dois aller tout à l'ouest de chez moi, soit à la Maison de la Culture Notre-Dame-de-Grâce. Au programme, la présentation de "À bout de bras" de "Parts+Labour_Danse" (Emily Gualtieri et David Albert-Toth) avec sur scène David Albert-Toth.

Bon OK, j'en étais à une troisième fois, dont la plus récente, à l'Agora de la Danse, fin 2022. Proche. Comme je n'ai pas voulu relire mon retour de l'époque, je constaterai comment les souvenirs de cette rencontre accompagneront mes sensations des moments à venir. Et comme une proposition chorégraphique est une oeuvre vivante, peut-être y verrais-je une évolution (de celle-ci ou de ma perception) !

C'est donc de mon siège en deuxième rangée (oui, oui !!!) que j'attends le début de la représentation devant un rideau noir bien fermé ! Une fois les présentations d'usage de la responsable de la Maison de la Culture (Mylène Robillard) faites, nous attendons le début. Mais plutôt l'ouverture du rideau, nous apparaît devant nous par la fente, David Albert-Toth qui avec ses bouts de papier et son micro, nous entretient de "capitalisme". Ses propos interpellent et nous requestionnent sur son bien-fondé et aussi par les faits historiques montre qu'il en laisse beaucoup derrière, abandonnées ! Une fois terminé ce prologue, il retourne derrière le rideau qui peu après s'ouvre pour nous permettre de le voir revêtir les habits pour la suite.

                                  Crédit:Robin Pineba Gauld tirée du site Parts+Labour_Danse

Sans vouloir revenir en détails sur ce qui suivra, il en reste que ce tableau "devant la machine à COKE" sans argent, durant lequel il s'exprime sur ce que l'on peut tout.es ressentir, viscéralement, devant l'objet de notre désir sans que l'on puisse l'obtenir, chacun.e pourra s'y reconnaître. Pour la suite, les moments théâtraux, riche en onomatopées tout en "cssssss", alterneront avec ceux chorégraphiques. Il ne reste que les gestes comme les paroles, ont un propos forts.

Pause

Tellement forts que lors de la discussion d'après représentation, une jeune femme, de ma rangée qui comme moi l'avait vu à l'Agora de la Danse, a témoigné qu'elle ressenti de fortes émotions tout aussi fortes cette fois comme la fois précédente.

Fin de la pause

Cette incursion dans son univers se termine tout en magie, créant et parsemant les fleurs de papier sur la scène.

Ainsi donc pour une troisième fois, pour moi, la magie a opéré et aussi pour le public de tout âge présent, dont ces jeunes enfants, fort actifs à la période de questions réponses. Et pour reprendre les derniers mots de mon texte de la fois précédente, "Pendant l'heure, le personnage, à bout de bras, a pris possession de mon attention pour l'éblouir et tout en la déjouant en toute fin. Une rencontre qui me laisse des traces, et non pas seulement des illusions ou des propos qui s'évaporent. Petit souhait en terminant, j'en étais à mon deuxième solo de David, pour quoi pas un troisième prochainement, comme le dicton, "jamais deux sans trois" !" À suivre donc !

Aucun commentaire:

Publier un commentaire