lundi 14 octobre 2024

Sur mes pas à rencontre musicale fort belle et toute intime avec Delphine et Justine !

 Décidément mon intérêt pour la danse m'amène, ces derniers temps, dans des territoires différents, mais, soyez rassuré.es tout aussi beaux et riches ! Le lendemain de ma sortie au TNM (voir autre texte), mes pas me portaient en bonne compagnie pour assister à une rencontre toute musicale avec Delphine Véronneau et Justine Legault dans une maison privée, celle des parents de Delphine pour un concert de salon. Avec Delphine, une rencontre précédente était lors de la projection de "Morgane" de sa compagnie Tuque et Capuche dont j'avais écrit " un poème ou plutôt un ode tout en affirmation à la féminité, amalgame du mouvement, de la voix et de la musique qui porte, mais aussi et surtout qui me captive." Pour votre information, Delphine est graduée du Département de danse de l'UQAM.

Pause

Je dois avouer que j'étais fébrile, parce que les chansons de son album m'accompagnent souvent lorsque je suis devant mon clavier, comme maintenant !!!. Mais là, je serai en personne tout proche dans un salon pour les apprécier !

Fin de la pause

Une fois rendus à l'adresse indiquée, nous sommes accueillis fort gentiment et dirigés au salon pour prendre place devant les instruments qui accompagneront les deux interprètes. Une fois le salon fort bien garni de spectateurices, incluant un ancien collègue de mon collège (Ahuntsic) et la présentation par le père de Delphine faite, la prestation débute avec Delphine au chant et à la guitare, qui ira aussi au clavier, et Justine à la contrebasse et au chant. 

De mon siège tout proche, je suis rapidement emporté et bercé par leurs belles voix avec les chansons de son album. J'apprendrai aussi l'histoire de "La filante", titre de cet album !


Après cette première partie, elles nous proposent des reprises toutes personnelles de classique, dont "Paradise City" de Jean Leloup et "La Danse à St-Dillon" de Gilles Vigneault. Le tout entrecoupé par des "confidences" dont celle d'une prestation dans un camping qui a fait allumer des feux de camp tout autour, là où sa voix portait ! Un autre moment fort est lorsqu'elles nous proposent une chanson d'un chanteur d'Acadie (lieu d'origine d'un membre de sa famille). Le tout se termine, non pas par un, mais par deux rappels qui concluent fort bellement ces moments de rencontre entre elles (dont je ressens une belle complicité) et nous. 

Je ne sais pas comment se passerait une rencontre entre elles et un public dans une plus grande salle, mais je serais bien curieux que cela se fasse et, moi, j'y serais aussi. Il y a quelques années, nous avions assisté à des concerts sous les arbres au Jardin Botanique et je suis certain qu'elles feraient vibrer l'endroit de leurs belles ondes. 

Nous revenons fort ravis de cette belle rencontre, riche de son intimité et de sa beauté ! Pour vous qui m'avez lu jusqu'ici, je vous propose le lien vers une de ses chansons, "L'étoile au coeur". https://www.youtube.com/watch?v=xvRaezz7GCw

dimanche 13 octobre 2024

Sur mes pas à la suite de "La femme qui fuit" au TNM !

 Si mes pas au théâtre se font moins nombreux, il en reste que lorsque je m'y rends, il arrive que sur la scène, j'y découvre des artistes que j'ai connus dans des propositions chorégraphiques, quoique ! Quoique quoi mon cher Robert, me demanderez vous ? Effectivement lorsque je me suis dirigé en bonne compagnie pour assister à une représentation de "La femme qui fuit" au TNM, dans le générique s'y trouvaient les noms de Anne Thériault, Jacques Poulin-Denis et David Albert-Toth. Trois artistes dont j'apprécie le talent depuis un certain temps en danse, mais dont la théâtralité m'est toujours apparue fort présente. Et que cette fois encore, peuvent dire mission accomplie ! 

Mais commençons par le début, soit notre arrivée par la porte de côté du TNM dont les travaux tardent à se compléter. Lorsque rendu à nos sièges, tout est oublié et nous attendons le début de la représentation. Une fois les mots d'accueil et les avertissements d'usage, incluant l'annonce de la fin prochaine des travaux du nouveau grand patron Geoffrey Gaquère, le rideau s'ouvre. 

                                             Crédit: Yves Renaud tirée du site du TNM

Débute cette oeuvre chorale regroupant près d'une vingtaine d'interprètes. Tout au long, nous serons guidés par la narratrice (Catherine De Léan) sur le parcours de vie fort atypique qu'a emprunté, sa grand mère, Suzanne Meloche (ou Suzanne Barbeau) 

Femme hors norme et signataire du refus global, comme tous les autres signataires, elle est mise au banc de la société dominée par l'église. Il s'en suit la fuite de sa famille et de son rôle attendu de mère de famille (de deux enfants) pour aller à la recherche d'un but inatteignable ! Et c'est ce que nous découvrons tout au long de la présentation de différentes étapes de son parcours de vie. Dans un espace scénique en forte pente, nous découvrons les différentes étapes de vie de cette femme incarnée par différentes interprètes (selon son âge). Et lorsque la fin du parcours est toute proche, moi, je ressens une forte émotion, comme quoi, les marches ne sont pas faites que pour les pieds !

Au final, avec ce que je viens de découvrir, je comprends mieux ce qu'a vécu "La femme qui fuit". Et je la connais mieux aussi. 

vendredi 11 octobre 2024

Sur mes pas pour découvrir "La démagogie des dragons" et faire de belles rencontres !

 Je serai honnête, si mes pas m'ont amené jusqu'au Centre du Théâtre d'Aujourd'hui, c'est que dans la proposition que j'allais voir, il y avait dans la distribution, Claudia Chan Tak. Cette artiste polyvalente, j'ai la chance et le plaisir de la voir sur scène de nombreuses fois depuis "longtemps" ! Dans le même esprit de la proposition que je découvrirai, je me souviens de ma rencontre avec elle dans "Moi, petite Malgache-Chinoise" qui sera pour moi et certainement pour les autres spectateurs, une rencontre déterminante avec une jeune créatrice dont le regard et le sourire n'ont d'égal que la capacité à nous surprendre avec la diversité des moyens qu'elle utilise."

                           Crédit: Valérie Remise tirée du site du Centre du Théâtre d'Aujourd'hui

Cette fois, elle endossera le rôle de l'autrice, Tamara Nguyen qui avec son seul autre collègue asiatique de sa classe, Vincent Kim, comédien, incarné sur scène par Dominick Rustam, entreprendra un séjour dans le pays de leurs ancêtres, le Vietnam ! Bien installé dans "mon" siège en première rangée, je découvre devant moi un grand écran blanc avec de part et d'autre différents accessoires leur épopée.

 Le tout débute par l'arrivée sur scène par les deux interprètes qui nous présentent sur l'écran devant, les différentes et fort nombreuses illustrations de la culture asiatique présentées ici ! Il s'en suit la présentation de "Tamara" et "Vincent". Après des retrouvailles surprenantes, il décide de l'accompagner dans un voyage dans le pays de leurs ancêtres. Leurs objectifs ne sont pas identiques, mais leur détermination à la faire, elle l'est ! Tamara, influenceuse sur TIK TOK, "documentera" ses péripéties pour ses "followers", lui donnant une touche moderne .Vincent l'accompagne et peu à peu se joint à elle dans ses "stories" ! Mais où peut mener cette expédition dans le pays de leurs ancêtres ? C'est ce que nous découvrons avec des péripéties parfois surprenantes dont celle de se retrouver pour mieux se perdre ! Le tout sera entrecoupé par le témoignage sur écran d'un plus jeune (qui me semble fait du breakdance) et d'une plus vieille femme qui complètent la perspective par leurs témoignages. Tout au long, je suis captif et captivé autant par l'intensité de leur interprétation que par les péripéties présentées.

Le tout "terminé", nous avons droit sur l'écran, surprise (!) aux paroles de l'autrice et du metteur en scène qui nous expliquent des éléments pertinents de ce que nous venons de découvrir.

 Au final, voilà une soirée fort intéressante et éclairante avec de belles performances qui m'a permis de mieux découvrir "l'autre" ! Et ça, j'aime ça !

mercredi 9 octobre 2024

Sur mes pas à la rencontre de "Le Géant et D'autres Récits Fantastiques" à mon Collège (Ahuntsic) !

 La fois précédente, je l'avais raté, mais cette fois, l'invitation s'est rendue à bon port et mon agenda en a bien pris note. Voilà pourquoi, en ce mardi après-midi, je franchis le seuil du Collège Ahuntsic pour assister à la présentation de "Le Géant et D'autres Récits Fantastiques" six récits écrits par mon ex collègue et prof d'anglais Todd Stones, textes lus par Marjorie Gauvin dans L'espace le vrai monde.

 Pendant que la vie scolaire est fort présente tout autour, mes pas m'amènent découvrir les textes de ce collègue qui a toujours eu la plume fort belle, portant par les mots, son imagination fort riche ! C'est devant un trop petit nombre de personnes que nous arrivera tout simplement Marjorie Gauvin pour entreprendre la lecture des récits qui, "ouf !" nous présenteront des personnages et des situations "invraisemblables" qui sauront me captiver !

La présentation débute avec "Le Monstre de la gadoue". De cet être hivernal qui rebute à tout.es, il y aura, néanmoins cette jeune fille qui redonnera un avenir à celui qui, le printemps revenant, pense qu'il n'y a plus d'espoir. Il s'en suit "Le Géant", dont le prénom est Jonathan qui a deux amis responsables de son état gigantesque. Que faire d'un géant lorsque les parents arrivent, c'est ce que je découvre. Il s'en suit "Brûler un char" qui nous entraîne dans une histoire de règlement de compte d'élèves avec un de leur prof dont ils veulent brûler le char. Ce règlement de compte prend une tournure surprenante, parce que la cible visée n'est pas la bonne. Il s'en suivra trois autres histoires toutes aussi invraisemblables que captivantes. Celle du Monstre de la Place Montréal Trust, celle du Voyage sur Mars et pour compléter la lecture de ces récits, "Une annonce classée" qui termine fort bien et de façon fort surprenante et réflexive, ces histoires !

Si les textes nous amenaient dans différents territoires surprenants dans lesquels se trouvaient des personnages qui l'étaient tout autant, notre "guide" Marjorie Gauvin, nous les présentait fort habilement en réussissant fort habilement de par sa présence et ses différentes tonalités de voix à nous rendre présente et vivante toute cette galerie de personnages, d'un récit à l'autre.

lundi 7 octobre 2024

Sur mes pas dans des territoires surprenants chez Tangente !

 Pour ma troisième sortie chez Tangente cette année, je suis convié à un programme double, annoncé comme "absurde", "intimiste", "ludique", "physique" et "relationnel". Programme double avec en première partie, "La rencontre" de Théâtre Fille Unique (Marie Reid et Melania Maria Balmaceda Venegas) et en deuxième partie, "La chose-en-soi" de la compagnie "The Chita Project", interprétée par Pablo Pramparo et Anna Kichtchenko. Et les qualificatifs annoncés seront tout à fait justes pour décrire ce que je découvrirai par la suite. 

Mais commençons par le début, soit de mon arrivée dans le café bar du Wilder où se retrouve déjà bon nombre de personnes dont de très jeunes, lire ici moins de 10 ans. Le moment venu par le côté opposé de l'Espace Orange, nous sommes invités à entrer et à prendre place sur un des trois côtés de l'espace scénique. Bien conseillé, je trouve "ma" place en première rangée en attente du début de "La rencontre" devant un espace scénique avec des accessoires qui ont tout d'un jardin rose. 

                                                   Crédit: Pierre Tran fournie par Tangente

De ce jardin, émerge un cri, mettant tout mes sens en éveil. Et mes sens découvriront, une première entité fort colorée (de rose) qui a tout de la fleur qui peu à peu prend possession de l'espace et de mon attention. Et puis, arrive, émergeant du "néant", cet autre personnage qui, sans "pudeur", tout en "pets" nous arrive. Et tout au long de cette dizaine de minutes qui suivent, nous découvrirons la relation trouble, mais aussi fascinante, entre ces deux entités. 

Il y a un an et demi, je faisais ma première rencontre avec "Théâtre Fille Unique", lors d'une soirée "POP UP POWPOW  x COMMUNCOLLECTIF" et j'avais conclu mon retour sur leur prestation par les mots suivants, "Une rencontre surprenante en ce jeudi soir". Je me permets de le redire, mais cette fois, en ce dimanche après-midi !

Le temps d'une pause pour sortir afin de préparer la salle pour la prochaine proposition et de faire de belles rencontres, nous revenons pour découvrir "La chose-en-soi". Devant moi, un espace scénique recouvert d'une toile au milieu et aussi deux interprètes autour. Pour le premier tableau, avec chacun.e leur manteau, la conjugaison répétée de leurs gestes me captive. Dans ce qui suivra, leurs gestes et leurs mouvements capteront mon attention tout au long, autant par leur complémentarité que par leur beauté. J'y vois une relation de couple à différents moments de façon fort belle et aussi parfois très acrobatique. Dans plusieurs tableaux, la répétition harmonieuse des mouvements, loin de lasser, me captive. Il y a dans ce que je découvre des aspects fort circassiens ( pas si surprenant au final, si on connait leur formation préalable !) qui enrichissent le propos et ouvrent nos perspectives comme l'indique le descriptif de l'oeuvre, "Cette chose peut être un ring de boxe, un terrain de jeu, un sous-sol, une station d’essence au milieu de nulle part. De quoi l’espace est-il fait? De quoi sommes-nous faits? Les corps sont remplis de questions, de désirs: jouer, se mélanger à celui d’un autre; une soif d’intimité."

                                           Crédit Sandra-Lynn Bélanger fournie par Tangente

Loin de vouloir enlever une couche d'intérêt, nous pouvons découvrir les transitions techniques et vestimentaires et aussi les respirations de récupération entre les tableaux, mais aussi des moments de "hautes voltiges" ! Et lorsque la finale se fait toute gonflée, "La chose-en-soi" se révèle à nous ! 

Revenant à la maison, je me dis que Tangente, jusqu'à maintenant, nous propose des oeuvres surprenantes qui déclinent les mouvements de façon fort surprenante. Et encore un fois, le spectateur que je suis a pu découvrir que "absurde" peut rimer avec "intimiste", que "ludique" peut s'avérer très "physique" et que le "relationnel" est dans tout !

samedi 5 octobre 2024

Sur mes pas en danse, une première fois cette saison chez Danse Danse !

 Lorsque mes pas m'amènent jusqu'à la porte du Théâtre Maisonneuve pour assister à la première proposition de leur nouvelle saison, ce n'est pas journée habituelle, ni non plus à "mon" siège en première rangée. Il en reste que malgré un ajout à mon agenda, je peux être là et pas trop loin de la scène à la rangée C. Plein de monde dans la place, lire ici guichet fermé, Au programme, trois oeuvres de la compagnie Ballet BC, dont les deux premières, "Chamber" et Silent Tides" sont chorégraphiées par son directeur artistique Medhi Walerski et "BOLERO X" par Shahar Binyamini.

                                    Crédit :Michael Slobodian, tirée du site de Danse Danse

Pause

Trois propositions relativement courtes de 28, 18 et 14 minutes séparées par des pauses, voilà une soirée qui recèle, à mes yeux, des risques de décrochage. En effet, lorsque l'on commence à entrer dans un univers chorégraphique, ce dernier se referme à nos yeux et nous met en pause pour l'expédition vers le prochain (univers) ! Sans vouloir divulgacher, il en reste que l'ordre de présentation a favorisé ma réception des propositions de cette soirée. Bon, allons-y !

Fin de la pause

Après les paroles d'accueil du grand patron de Danse Danse, manifestement très heureux de cette salle remplie et des avertissements d'usage, les lumières s'éteignent et les rideaux s'ouvrent pour "Chamber", interprétée par Sydney Tormey, Vivian Ruiz, Orlando Harbutt, Pei Lun Lai, Rae Srivastava, Sarah Pippin, Sidney Chuckas, Michael Garcia, Nathan Bear, Kaylin Sturtevant, Kelsey Lewis, Kiana Jung, Luca Afflitto, Emanuel Dostine, Emily Chessa, Imani Frazier, Jacalyn Tatro, Joziah German, Benjamin Peralta, Eduardo Jiménez Cabrera.

Dans cette pièce, rien à dire de la qualité des prestations, du début jusqu'à la conclusion, mais, je suis mitigé ! En effet, j'ai trouvé la proposition "trop propre", dans sa structure. 

Il s'en suit "Silent Tides", duo interprété par Orlando Harbutt, Kiana Jung. Avec des néons fort habilement utilisés, nous ferons la connaissance de lui d'abord et d'elle, ensuite. La rencontre se fait et nous les suivrons dans la suite de leur parcours, ensemble. Magnifique et touchant ce que je découvre devant moi, mais aussi trop court !

Après cette autre pause, nous aurons droit au "BOLERO X" avec les interprètes de la compagnie et aussi de l' École supérieure de ballet du Québec (les diplômé·e·s, Clara Koçollari, Arnaud Mongeon et les étudiant·e·s, Anaelle Carette, Éloïse Chénier, Ève Dupuis, Sophie Houle, Tao Stone Leduc, Katrina Lungu, Ariane Pejot-Charrost. De l'École de danse contemporaine de Montréal, les étudiant·e·s, Clara Biernacki, Iban Bourgoin, Oly Dion, Ludovic Germain-Thivierge, Ezra Guerrier, Alice Larrière, Michelle Lucero Moris, Kate Manns, Jane Millette, Apolline Saulnier, Hortense Sierka, Clara Truong, Clara Urquhart. Aussi de The School of Dance d'Ottawa, les diplômé·e·s — Miriam Benoy, Myrielle Bernier-Acuña, Simone Brown ,Haley Ticknor et l'étudiant — Alexander Sen. Enfin de la Arts Umbrella Dance de Vancouver, les étudiant.es Troy Atamanuk, Zoe Jameson, Taryn Miller.

Autre pause

Oui, cela fait beaucoup de noms à présenter, mais c'est pour moi fort important !

Fin de cette autre pause

Avec en tête ma rencontre cinématographique de l'été dernier avec le "BOLERO" d'Anne Fontaine, j'avais bien hâte de découvrir cette proposition. Et après un début fort simple, comme l'oeuvre de Ravel, le tout prend son envol et en met plein la vue. Impressionnant cette marée de corps (une cinquantaine) qui évolue devant nous au rythme de la musique. Avec cette proposition, la soirée finit en beauté. Impressionné du travail des différents groupes et de ceux et celles qui ont su les intégrer de façon fort harmonieuse. Heureux aussi de revoir en performance les jeunes de l'EDCM que j'ai reconnus !

Mes pas me ramènent à la maison, fort satisfait et avec en tête, tel un vers d'oreilles fort agréable, la musique du Bolero !