C'est lundi soir et je me dirige vers le Wilder pour découvrir une soirée spéciale proposée par la gang de Tangente. Bon OK, vous me direz, chez Tangente les rencontres sont toujours spéciales et aussi surprenantes ! Il en reste que pour les rencontres "LABdiff", c'est particulièrement vrai ! Avec ce type de rencontres, on nous propose des oeuvres en cours de création après une résidence de trois semaines dans les locaux de Tangente. Comme spectateur-trice à notre entrée, nous avons droit aux cinq invitations suivantes: "Je me dépose dans l'instant présent", "J'éveille mes 5 sens, et plus encore.", "J'adopte une attitude bienveillante face aux propositions", "Je suis curieux.se" et "Je laisserai s'épanouir cette expérience sur mon chemin de retour".
Et c'est en prenant bien note de ces invitations que je prend place sur le coussin juste devant l'espace scénique pendant que devant moi, je découvre des mouvements d'échauffement et que derrière moi, l'espace se gorge de monde. Au programme, d'abord une proposition de la compagnie Vías (Diana León et Paco Ziel) interprétée par Diana León, Charles Brécard, Kennedy Henry, Sahra Maira et James Viveiros. Le moment venu, une fois les mots d'accueil faits par Jaleesa Coligny et Laurane Van Branteghem, commissaires de Tangente et aussi de la chorégraphe, nous plongeons dans le premier tableau de la proposition drapé d'ombre.
Nous découvrons cette femme qui évoluera, souvent face à une longue toile blanche entre les ombres et la lumière dans un rituel fort intrigant. Le tout terminé, l'espace scénique se métamorphose pour mettre une table au centre de ce qui suivra avec tout.es les interprètes.
Tout au long, je suis porté par une histoire de famille dans laquelle les secrets enrobent les gestes et les mouvements.
Crédit: Denis Martin fournie par Tangente
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