vendredi 25 octobre 2024

Sur mes pas à la découverte de "Rhino" à l'Agora de la Danse !

 Lorsque mes pas m'amenaient jusqu'à l'Espace Orange du Wilder, c'était pour découvrir, "Rhino", la toute nouvelle proposition de la compagnie Out Innerspace (David Raymond + Tiffany Tregarthen) dont la première mondiale avait eu lieu la veille ! Avec ces deux créateurs, je n'en étais pas à ma première rencontre, de mémoire en 2017, toujours à l'Agora de la Danse, j'avais beaucoup apprécié et écrit aussi sur "Major Motion Picture", le synopsis, présenté dans le programme, annonçait fort justement ce que j'ai vu, soit "Un cinéma conflictuel/le bien et le mal se dissolvent/nous jouons tous des rôles/les rebondissements émergent de la noirceur". Depuis d'autres rencontres aussi réussies ! 

                                    Crédit David Raymond tirée du site de l'Agora de la Danse

Donc, mes attentes étaient donc élevées lorsque j'ai pris place sur "mon" siège en première rangée devant une scène plongée dans l'ombre. 

Pause

Bon OK, ce qui précède pourrait annoncer une réaction à venir avec une certaine déception, mais soyez rassuré.es, ce ne sera pas le cas !

Fin de la pause

La salle derrière moi, se fait comble et puis les lumières dans la salle se font discrètes pour nous faire apparaître des objets et le personnage qui les utilisera pour se transformer en matador avec des allures forts humoristiques. Il met la table à ce qui suivra avec une enfilade de tableaux, émergeant souvent de l'ombre, avec un ou des personnages fort fascinants qui aussi se métamorphosent. Il y aura cette table, cristallite de rencontres et d'actions. La principale caractéristique de ce que je découvre tout au long des tableaux est la cohabitation de la lumière et de l'ombre sans se compétitionner ! 

Il y aura des moments de danse, de métamorphoses et aussi de l'apparition d'une bibitte télécommandée. Tout cela incarné par Adam Khazhmuradov, Aiden Cass, Alesandra, David Harvey, David Raymond, Jade Chong, Tiffany Tregarthen. Mais pour moi, la première étoile de la soirée est l'utilisation des éclairages de James Proudfoot, tout au long, dont le point d'orgue est cette pointe lumineuse qui juste devant moi se dirige. Et de cette pointe, émerge et qui s'inverse, montrant des mouvements qui me font dire (intérieurement !), ouf ! Et le tout se termine, suivi des applaudissements fort bien mérités.

Il s'en suit une période de questions-réponses dirigée fort habilement par Frédérique Doyon qui m'a permis de mieux comprendre le processus créatif  et leurs intentions de cette version 1.0 qui portent sur des enjeux environnementaux fort actuels ! Pour ma part, un souhait ! Celui de découvrir la prochaine version ou celle finale de leur processus créatif !


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