dimanche 13 octobre 2024

Sur mes pas à la suite de "La femme qui fuit" au TNM !

 Si mes pas au théâtre se font moins nombreux, il en reste que lorsque je m'y rends, il arrive que sur la scène, j'y découvre des artistes que j'ai connus dans des propositions chorégraphiques, quoique ! Quoique quoi mon cher Robert, me demanderez vous ? Effectivement lorsque je me suis dirigé en bonne compagnie pour assister à une représentation de "La femme qui fuit" au TNM, dans le générique s'y trouvaient les noms de Anne Thériault, Jacques Poulin-Denis et David Albert-Toth. Trois artistes dont j'apprécie le talent depuis un certain temps en danse, mais dont la théâtralité m'est toujours apparue fort présente. Et que cette fois encore, peuvent dire mission accomplie ! 

Mais commençons par le début, soit notre arrivée par la porte de côté du TNM dont les travaux tardent à se compléter. Lorsque rendu à nos sièges, tout est oublié et nous attendons le début de la représentation. Une fois les mots d'accueil et les avertissements d'usage, incluant l'annonce de la fin prochaine des travaux du nouveau grand patron Geoffrey Gaquère, le rideau s'ouvre. 

                                             Crédit: Yves Renaud tirée du site du TNM

Débute cette oeuvre chorale regroupant près d'une vingtaine d'interprètes. Tout au long, nous serons guidés par la narratrice (Catherine De Léan) sur le parcours de vie fort atypique qu'a emprunté, sa grand mère, Suzanne Meloche (ou Suzanne Barbeau) 

Femme hors norme et signataire du refus global, comme tous les autres signataires, elle est mise au banc de la société dominée par l'église. Il s'en suit la fuite de sa famille et de son rôle attendu de mère de famille (de deux enfants) pour aller à la recherche d'un but inatteignable ! Et c'est ce que nous découvrons tout au long de la présentation de différentes étapes de son parcours de vie. Dans un espace scénique en forte pente, nous découvrons les différentes étapes de vie de cette femme incarnée par différentes interprètes (selon son âge). Et lorsque la fin du parcours est toute proche, moi, je ressens une forte émotion, comme quoi, les marches ne sont pas faites que pour les pieds !

Au final, avec ce que je viens de découvrir, je comprends mieux ce qu'a vécu "La femme qui fuit". Et je la connais mieux aussi. 

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