dimanche 28 avril 2019

Sur mes pas à une autre belle rencontre avec "Les Intimistes" et leur chapitre 14 "Tu peux toujours rêver" !

Je ne crois pas que je surprendrai quelqu'un ici, mais ces femmes, je les aime beaucoup, d'un amour de spectateur fidèle, et ça, depuis leur chapitre 5. Peu importe l'endroit où elles me donnent rendez-vous, je m'y rend toujours en bonne compagnie (lire ici ma blonde !). Pour ce quatorzième chapitre, c'était au resto "La petite Marche" rue St-Denis que mes pas m'ont amené en ce vendredi soir pluvieux, fort curieux de découvrir leurs propositions qui explorent leurs zones "rêvées". Qui n'a pas de rêves, me demanderez-vous ? Et ne voilà tu pas que c'est justement ce qu'elles me demandaient avec leur question de la soirée, "Un rêve auquel j'ai renoncé". Sachez, chère lectrice ou cher lecteur, que ma réponse s'est imposée en moi et mise sur papier assez vite. Mais pas question de vous la dire, comme pour un souhait, un rêve, c'est personnel !

                                              Affiche de la soirée tirée du site des Intimistes

C'est donc dans une des salles non cloisonnées de ce restaurant fort actif tout autour que le micro était installé. Après les avertissements d'usage de Sandrine (clope pour les irréductibles, pipi et breuvage pour les autres) et bien assis, le tout débute. Au programme de cette soirée, le texte de quatre Intimistes, Audrey Lavigne, Sandrine Quynh, Patricia Rivas et Laurence A. Perrault. S'il m'était permis de rêver, je me verrais en Intimiste, version masculine, pour ajouter ma voix et partager mes rêves comme elles l'ont si bien fait en cette soirée. Mais Robert, reviens sur terre, à la réalité, pour témoigner de ce qui nous a été confié.

En ouverture, Audrey Lavigne avec "Pas de puce, pas de punaises"  (expression familiale !) nous entraîne d'abord à dos de chameau (haut et bas) dans sa jeunesse avec son père pour ensuite nous illustrer fort bien comment il est possible de vivre avec la fonction sommeil, facultative ou défectueuse ! Pour moi, le dormeur impénitent contre vent et marée, ses propos tiennent de la science fiction, comme pour elle, du "Home Alone" à "La belle au bois dormant". Mais ma blonde, elle, s'y reconnait parfaitement !

Sandrine Quynh, à son tour, nous parle de ses rêves. De celui qui m'émeut le plus, soit celui de vouloir devenir mère, qu'elle nous exprime avec fort conviction ! Le temps qui passe et l'horloge biologique qui tourne sans ralentir, ni revenir à l'inverse. Cela elle nous l'exprime fort bien. Elle nous dit aussi que de vouloir devenir comédienne au Québec avec un accent français, si beau soit-il (de mon opinion, mais je ne suis pas le seul !), peux aussi devenir un rêve inaccessible ! Mais, elle s'accroche, à preuve le titre de son texte, "J'y crois encore" et elle m'inspire, cette Intimiste !

Une fois passé le moment où, à tour de rôle, elles nous partagent certains moments personnels dont certains "punch fort", Patricia Rivas nous propose "Apprendre à découper parfaitement mes contours".

Ses confidences sont troublantes et remontent à ses années du primaire. Années durant lesquelles, elles "trippaient" sur les meilleurs de sa classe. Comme s'il était possible d'apprendre par osmose, rêvait-elle ! Mais la vie réserve des surprises et quand les modèles à suivre partent, que faire ?
Et arrive le moment où elle est une des élu.es (on vous a choisi !) et qu'elle est acceptée dans une école de théâtre. Le moment aussi où les rêves de devenir une roche, un ruisseau qui coule ou une prostituée, frappe l'écueil de la réalité (professorale). Parce que lorsque tu es une femme, les rôles, même à l'école de théâtre sont déterminés par ton sexe et le corridor de jeu est limité et bien barricadé. Une fois son constat fait, la réalité oblige à des choix et à laisser certains rêves derrière soi. Elle nous l'exprime fort bien, impossible de ne pas le ressentir.

Le tout se poursuit avec la toujours percutante Laurence A. Perrault avec "Tout ce qui scintille". Elle nous parle de son rêve éveillé, celui du moment à ses trois ans et demi où elle a rencontre "sa mère Anne" qui est en fait sa "belle mère". De celle qui a été pour elle, un phare et qui a éclairé sa vie, malgré toutes les zones d'ombre et d'orage qu'elle a franchi. Dans sa vie, entourée de parents absents ou en perte de repères, elle a su naviguer. Et nous, en cette autre soirée, nous en découvrons d'autres récifs contournés !

Le tout se termine par la liste du public du "rêve auquel j'ai renoncé" dont le mien qui est mal déchiffré, because ma "belle écriture" !

Au final, une autre soirée de rencontres et de confidences qui comme des pièces de casse-tête (ou de pixel), sont complètes en soi, mais qui permettent de mieux éclairer ce qu'elles sont pour notre plus grand plaisir.

Plaisir que vous pourrez, comme nous, apprécier tout bientôt, soit le 8 juin prochain à 20h15 au Centre De Loisirs Communautaires Lajeunesse (7378 rue Lajeunesse, près du métro Jean-Talon) lors du Festival Festivulve 2. Peu importe le sexe auquel vous vous identifiez, c'est un rendez-vous à ne pas manquer.


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