Merci Klara et bonjour à vous toutes et tous,
Ainsi donc, voici venu ma dernière chronique de cette
première saison de Danscussions & Co. Chers auditrices, auditeurs,
ressentez ici la nostalgie qui colore mon propos. Propos du spectateur, amateur
de danse contemporaine, mais aussi de prof retraité et blogueur, qui a eu le
privilège de recevoir et la sagesse d’accepter une invitation de partager ses
impressions sur des moments de danse, et aussi ses perspectives scientifiques en
lien avec la danse. Des occasions où j’ai eu l’immense privilège à chaque
émission de vous communiquer ma vision toute personnelle sur un univers qui me
fascine.
Une chronique pour laquelle, Klara et Maud m’avaient
donné carte blanche et accordé leur confiance. Une chronique qui, les jours
précédents ce rendez-vous hebdomadaire, me demandait quelques heures pour
résumer et contrôler le débit et le volume, en quatre minutes, de ce qui
bouillait dans ma tête. Tout en tentant, évidement, d’être intéressant et
pertinent, parce que, voyez-vous, chers auditrices et auditeurs, l’objectif est
de vous garder à notre écoute. Parce que ce qui suivait le méritait. L’ex
enseignant que j’ai été, n’avait jamais eu cette obligation, des élèves, ça
revient au prochain cours ! Nous en sommes rendus à la vingt-deuxième émission
et moi, pour cette fois, vous me permettrez de faire un bilan personnel de ce
que j’ai vécu tout au long de ces émissions.
Je veux, d’abord témoigner de la chance que j’ai eu de
rencontrer, chaque semaine, des invités intéressants, inspirés et inspirants
qui nous partageaient leur passion. Et moi, cette radiation humaine, comme peut
l’être, le soleil pour une plante avec la photosynthèse, me faisait croître
humainement. Je ne pourrai pas énumérer ici les moments durant lesquels le
spectateur que je suis, est devenu « groupie » ! Les fois aussi, où,
juste après l’émission, je me suis précipité pour me procurer un billet ou de
regretter de ne pas pouvoir le faire. Rarement, sinon jamais, les propositions
méritaient que mon attention ne s’en détourne.
Les fois qui m’ont permis aussi de découvrir ceux et
celles, directrices ou directeurs artistiques qui font des choix parmi un large
menu pour les mettre à l’affiche. Ceux et celles, dans l’ombre, qui enrobent et
enrichissent les œuvres par leur éclairage, leur musique et leurs costumes. L’homme
curieux que je suis a fort bien apprécié découvrir cette autre perspective.
Chaque semaine aussi, j’ai eu la chance et le
privilège de rencontrer des chroniqueurs qui m’éclairaient, me confrontaient ou
me confortaient dans mes perspectives actuelles. Comment rester insensible
devant Jérôme Pruneau qui là juste devant moi, après une explication fort
éloquente, supprime son profil Facebook ou qui nous rappelle que la diversité
pour nous enrichir collectivement, ne devrait pas être une utopie, mais une
nécessité. Comment ne pas être captivé lorsque Bettina Szabo nous parle d’un
programme universitaire qui allie sciences et arts. Moi, le grand casanier,
j’ai eu le privilège de voyager grâce aux mots de partout à travers le monde de
Jérémie Vitupier. Et que dire des trop peu nombreuses chroniques d’Alexia
Martel qui à chaque fois réussissait à me surprendre ou me troubler !
Aussi lorsque David Lavoie nous présentait des
constats troublants avec son ton posé, riche de ses arguments sur des
situations actuelles, dont la relève à la direction de certaines institutions
ou de l’utilisation du français pour le titre des œuvres chorégraphiques. Il a
fait souvent cristalliser des réflexions qui étaient là latentes en moi et je
ne suis certainement pas le seul.
Mais, et je conclurai sur ceci, comment ne
pas être admiratif devant le travail et le dynamisme de Maud et de Klara. À
chaque semaine, elles étaient là, bien préparées et documentées, comme l’avait
si bien remarqué, entre autres, l’écrivain Larry Tremblay qui mieux que moi,
sait de quoi il parle. Mesdames, comment vous dire merci pour votre confiance
et votre écoute bienveillante tout au long de cette saison. Un des avantages de
vieillir est d’avoir l’occasion de vivre des choses nouvelles et
enrichissantes. Et pour cela, je vous dis un grand merci. Et qui sait, à une prochaine
fois !
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