vendredi 1 octobre 2021

Sur mes pas au théâtre: "the future is another country" et moi, dans ce pays, j'y ai fait des pas surprenants !

À cette proposition, j'ai fait de la place dans mon agenda et j'ai dit oui ! Je me suis donc rendu jusqu'au MAI, un des lieux culturels qui me réservent parfois des propositions surprenantes et aussi différentes. Et cette fois, cela a encore été vrai ! 

Le soir, malgré l'heure assez hâtive (lire ici 19h00), commence à nous imposer son ombre. Faudra s'y habituer pour quelques mois que je me suis dit pendant que mes pas m'amènent à la porte du MAI pour assister à la pièce "the future is another country" dr Boulouki Theatre. Une fois rendu, l'accueil chaleureux dissipe mon blues automnal ! 

À l'heure venue, je suis invité avec les autres spectateurs à me rendre dans la salle et prendre place. À l'entrée, toute la première rangée, ma rangée de prédilection, n'est pas disponible sauf un siège que je ne prendrai pas, ce qui a été une bonne décision comme je le saurai plus tard. Je prends donc place dans la deuxième rangée. Devant moi, la scène est dans l'ombre et derrière un écran éclairé qui me permet de soupçonner un assemblage de meubles et au moins un personnage qui me semble être de dos. 

Et puis le temps passe et le moment de débuter arrive. Émergent, à tour de rôle de la noirceur, trois personnages (Marika Karlsson, Louis-Elyan Martin, & Sophie-Thérèse Stone-Richards) avec leur lampe frontale. Ils semblent être des "mineur.es" à la recherche d'un objet sous terre. Elles et il sont muet.tes mais leurs gestes sont fort éloquents, la quête semble importante. Et une fois l'objet trouvé, cette pomme de terre, leurs agissements deviennent fort intrigants pour moi, mais je tente d'en trouver le sens !

                                                   Image tirée du site de Boulouki Theatre

Et puis la parole émerge tout comme l'éruption de pommes de terre. Et puis, peu à peu, la scène devant moi est dépouillée de ses tables et de ses chaises, assemblées dans un désordre apparent. Mais juste avant le dépouillement total de la scène de ses chaises et de ses tables avec un effort de sauver les pommes de terre, nous aurons droit à une discussion entre un intervieweur et une femme (qui je pense est Hannah Arendt ?) sur le sens du collectif et de l'autre, il me semble !

Une fois cet extrait complété et le maximum de pommes de terre sauvées, les trois personnages nous quittent, jusqu'au retour de lui qui nous demande de le suivre dans le hall d'entrée. Et là, la soirée prend une tournure surprenante et inhabituelle. Les tables sont bien dressées et les chaises sont tout autour à leur place habituelle, soit devant une assiette. Nous n'aurons qu'à trouver notre place (indiquée par notre prénom ). Et ainsi donc, tous les convives (lire ici les spectatrices et les spectateurs) pourront être sustenté.es par nos hôtes avec leurs propos et les différentes façons de servir de la pomme de terre. Le tableau tout devant nous indique ce que nous pouvons faire, de "join us" à "manger (ou pas) en passant par "feel weird". Nous aurons droit à un survol des différentes facettes de l'histoire de la patate, de l'origine de son nom jusqu'au premier jouet, le fameux monsieur Patate ! 

Juste pour vous, un exemple d'info que j'ai apprise. De quel pays origine la pomme de terre ? Et juste pour vous encore, la réponse, le Pérou. Ce qui nous fait réaliser que malgré son apparence ordinaire, ce tubercule comestible en a fait du chemin en étant utilisé dans le monde entier. 

De ce cinq services, incluant la pomme dauphine (présentée fort richement par Louis-Élyan Martin) sans compter le "pour emporter", j'en ressors repu, physiquement et intellectuellement et très satisfait, avec, en plus, une photo de moi de dos à l'appui ! Encore une fois dans ce lieu, j'ai exploré des territoires culturels fort différents, mais surtout surprenants. 

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