C'était la deuxième fois cette saison que mes pas me portaient jusqu'à l'Espace Go. Après avoir été captivé et troublé par "La brèche" de Naomie Wallace mis en scène par Solène Paré, j'étais encore en première rangée pour découvrir "Les eaux claires" de et par Chloé Lacasse. Je la connaissais déjà comme chanteuse, ayant écouté en boucle un de ses premiers CD, il y a un certain temps et que j'ai ressorti en vue de ma rencontre avec elle. J'étais donc bien curieux avant de m'y rendre. Arrivé un peu à l'avance, la salle avec une jauge limitée se remplit peu à peu. Et puis arrive le début de la représentation.
C'est avec ses textes et ses chansons qu'elle nous raconte sa jeunesse. C'est le décès de sa mère, sujet central de notre rencontre, qui a déclenché la création de cette oeuvre. Chacun peut y trouver une résonance. Dans mon cas elle est double, mes parents sont décédés et Chloé Lacasse a l'âge de mes filles. Les référents culturels de son époque de jeune fille sont les miens comme père de famille. Et son quartier de Longueuil, je le connais aussi.
Alternant ses propos avec des chansons avec en arrière fond, les projections vidéos fort belles (de Sarah Seené), elle m'a touché. Les épisodes de sa vie qu'elle nous raconte et ceux qu'elle nous chante, je les ressens bien. Elle est captivante lorsqu'elle nous partage les craintes de sa mère. Elle impressionne par la récapitulation des noms de tous ses collègues de classe, indiquant au passage les relations plus personnels avec certain.es ! Elle chante fort bien et elle joue tout autant et je la suis avec grand intérêt.
Une fort belle rencontre, riche en confidences, dont je garde de bons souvenirs et qui mériterait d'être représentée.
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