lundi 25 octobre 2021

Sur mes pas en danse: À la suite de "CANTO OSTINATO" pendant "quelques pas" et heureux de les avoir fait !

 De cette proposition chorégraphique en extérieur, j'en étais rendu à mon "last call" ! En effet, Laurie-Anne Langis et Louis-Élyan Martin, après avoir arpentés la ville durant la saison estivale passée, en étaient à leurs derniers avec leur proposition déambulatoire "CANTO OSTINATO". Malgré une horaire chargé en ce dimanche, mes pas m'ont amené près du métro Outremont, au parc Raoul Dandurand, afin de les suivre pour une petite heure. Le rendez-vous, selon le planning annoncé est 13h35, et comme je l'apprécie beaucoup, c'est à ce moment qu'ils sont arrivés !

Pause

Si comme moi, le titre de l'oeuvre vous intrigue, sachez que Wikipedia nous indique que, "Canto Ostinato est une composition pour instruments à clavier du compositeur néerlandais Simeon ten Holt (1923-2012). Le titre est souvent traduit par "chant obstiné", mais en fait le terme musical "ostinato" est un court motif musical qui est répété plusieurs fois pendant la durée d'une composition (ou une partie de celle-ci)."

Fin de la pause

Mais peu importe ce que signifie le titre et le sens de la proposition que je vais "en partie" découvrir, les pas et les mouvements des deux interprètes m'ont fait voyager, au propre comme au figuré. Je vous en propose donc quelques faits et impressions que j'ai vécu tout au long de mon cheminement avec eux.


                                              Photo tirée du site Facebook des artistes

Donc avec moi assis sur un banc, réchauffé par le soleil, j'attends dans ce petit parc sur le boulevard Van Horne. Et eux arrivent côté est avec leurs gestes, habillé.es de façon identique tout en noir, avec sur elle et lui, ce qu'il faut pour que la musique les suive. Ils évoluent dans ce parc presque vide d'abord dans le cercle de la partie centrale et ensuite dans les "estrades". Leurs mouvements et leurs déplacements sont tout en douceur, en harmonie, orientés, en phase ou non. Une fois le "tour de la question" fait, ils m'entraînent à leur suite sur le boulevard Dollard. Tout en allant de l'avant, ils utilisent les dessins sur le sol pour créer leurs gestes. C'est l'un à la suite de l'autre que ces deux êtres vont de l'avant, parfois rapidement, parfois plus lentement. Utilisant le milieu de la rue avec ses arbres et ses arbustes, ils jouent à un cache-cache poursuite. Leurs déplacements peuvent surprendre, à preuve, ce chat qui s'enfuit à leur arrivée. Leurs mouvements intriguent aussi, à preuve ce jeune couple, surpris de les découvrir et qui se regardent avec un regard interrogatif. Voilà pour le spectateur que je suis, autant un élément fort intéressant, celui de la réaction des gens dans l'espace public, même si cela détourne mon attention.

Leur arrivée sur l'avenue Bernard, avec moi à la suite, intrigue au point d'amener des questions d'une passante à l'agente culturelle qui les accompagne. Le passage sur cette artère est court. Nous sommes, à la course, entrainés sur l'avenue Stuart pour nous diriger jusqu'au parc Beaubien (d'Outremont) près du Chemin de la Côte-Sainte-Catherine.

Autre pause

Ce parc, moi qui a passé si souvent si près, je ne m'y étais jamais arrêté. Voilà un autre plaisir de ce type de proposition particulière, celui de découvrir des coins de ma ville !

Fin de la deuxième (et dernière !) pause

Donc, dans ce parc, leur arrivée capte l'attention des gens, de tout âge, même des travailleurs de l'arrondissement qui installent (déjà !!!), les bandes de la patinoire d'hiver. Dans ce coin du parc, il y a un étang, des arbres tout autour et aussi à côté une colline. Dès leurs premiers mouvements, nous sommes près d'une vingtaine de personnes à les observer, dont trois petites filles toute attentives. Si certain.es ne feront que passer, d'autres les suivent. De ce bord de l'étang, nous irons gravir, à leur suite, cette colline à la pente abrupte (selon mes critères !). Leur arrivée surprend ce couple étendu par terre qui profitait des rayons de soleil, mais qui les garde attentif par la suite.

Leurs déplacements les amènent de l'autre côté de l'étang. Et là !!! Impossible d'avoir une perspective globale de leur prestation en ces lieux. Il faut choisir son point de vue, comme si "l'histoire" de ce couple, là, avait différentes perspectives, comme dans la vraie vie !

Et arrive le moment où ils s'éloignent l'un de l'autre en se regardant, elle partant tout au loin et lui restant tout en haut. De tout ce que j'ai vu de ce déambulatoire, voilà un moment qui me fait "un gros ouf" ! Et puis, lui repart à la rencontre de elle, direction avenue St-Viateur. 

Mais moi, je dois quitter, les laissant aller à la suite de leur histoire qui restera incomplète pour moi. De mes pas avec eux cependant, je peux témoigner de la beauté et de la magnificence de leurs mouvements. Impossible aussi de ne pas mentionner le bon travail de repérage qui a su si bien intégrer les lieux publics dans ce duo !

La saison extérieurs pour moi est officiellement terminée et c'est sur une belle rencontre qu'elle s'est faite !



Aucun commentaire:

Publier un commentaire