samedi 16 octobre 2021

Sur mes pas en danse: Entrainé par "La Goddam Voie Lactée" et sa constellation d'étoiles !

 D'aussi loin que ma mémoire me porte, je n'ai jamais assisté à une proposition de Mélanie Demers qui ne me percutait pas comme spectateur. De cette créatrice que je "suis" depuis plusieurs années, un constat s'impose à moi. La réussite du rendu s'appuie sur l'implication "totale" des interprètes qui dépasse toujours la simple prestation chorégraphique!" Il y a quelques années, après avoir assisté à "Quelque chose de sauvages" avec les étudiant.es en danse de l'UQAM en 2017 (dont faisait partie une des interprètes de "La Goddam Voie Lactée", Léa Noblet Di Ziranaldi), j'écrivais "J'ai encore en tête les performances de Marc Boivin dans "Would" et il y a un peu plus longtemps, de Jacques Poulin-Denis dans "Junkyard/Paradise" et dans lesquelles la réussite du rendu s'appuie sur leur présence "totale" !" 

                             Photo Mathieu Doyon fournie par le FTA et tirée du site de La Presse

Mélanie Demers ne fait pas dans la demi mesure, je me répète (!), et encore une fois avec sa plus récente proposition, elle nous porte son message haut et fort. Et ce message est incarné par cinq femmes, une "dream team", Stacey Désilier, Frannie Holder, Brianna Lombardo, Chi Long, Léa Noblet Di Ziranaldi et moi, je suis en première rangée pour le recevoir. "Cette puissante charge féminine" comme l'annonce le site de l'Agora de la Danse se décline en danse, en théâtre, en musique, ces arts qu'elle aime bien amalgamer sur scène. 

En ouverture, ces cinq femmes nous apparaissent habillées d'un uniforme identique à la couleur près. Elles semblent prêtes pour une mission, armées de leur guitare ! Et cette mission sera accomplie tout au long des différents tableaux, durant lesquelles, elles endossent une certaine vision de la femme pour mieux les retourner ! Difficile pour moi, de résumer ce que je vois, mais de chacune de ces femmes qui se sont métamorphosées devant moi (lire ici avec entre autres des vêtements différents). Je retiens l'aspect frontal de la présentation. Un des tableaux, celui durant lequel Léa Noblet Di Ziranaldi s'adresse à une plante verte avec un discours d'une époque que nous espérons révolue.

Pause

Un tableau dans le même esprit d'une des nouvelles du livre "Ce qu'un jeune mari devrait savoir", "Anthologie des mœurs victoriennes" de Heather O'Neill. Cette nouvelle et toutes les autres aussi méritent le détour !

Fin de la pause

La nature humaine polymorphique des femmes, nous en découvrons différentes perspectives de la chorégraphe. Un exemple fort éloquent est lorsque Stacey Désilier s'avance vers nous, obnubilée par sa mission armée de son séchoir et de sa perceuse.  Chacune de ces femmes que Mélanie Demers met sur le champ de bataille (fumée incluse !) avec un départ canon, utilise son talent au grand complet pour porter le message. Et moi son réquisitoire, "rose sang" titrait fort judicieusement Iris Gagnon-Paradis (sur le site de La Presse), je le reçois totalement avec grande satisfaction !





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