C'est dimanche et habituellement mes occupations habituelles ne me permettent pas de me rendre dans une salle pour découvrir des propositions de danse. Après une semaine déjà fort chargée, mes pas ont pu se rendre jusque dans l'Espace Orange pour découvrir la plus récente proposition des soirées 100LUX, celle de l'édition 2023 qui n'était pas la première pour moi.
À mon arrivée dans le café-bar, la foule est nombreuse et c'est devant une salle fort comble (et qui sera comblée par la suite !) que sera présentée les deux oeuvres au programme. La première partie, "Kafka Paradise" de Circul'r (Bérénice Dupuis et David Phiphak) et la deuxième partie, "Flux" d'Elie-Ann Ross.
Au final, deux propositions toutes différentes, mais qui, chacune à leur façon frappent fort et juste. Mais commençons par le début. De mon siège, "surprise !" en première rangée, une fois les lumières toutes éteintes, je vois d'abord émerger de l'ombre un premier corps. Peu à peu les autres, s'en ajouteront trois autres aux mouvements pour former un ensemble dans lesquels je vois des illustrations de "prendre sa place", de "trouver sa place", mais aussi de "garder sa place" ! Tout en lien de l'intention des créateurs, tel qu'indiqué dans le programme de la soirée, "Quelle balance entre notre besoin des autres et la quête de liberté?"
Crédit: Pierre Tran fournie par Tangente
Pause
À côté de moi, côté droit, des parents avec leurs jeunes enfants qui ont profité de la présentation en après-midi pour les amener avec eux. Et c'était une première fois pour eux. À l'entracte, en les croisant, j'en ai profité pour leur demandé une courte impression et elle est venue spontanément, ils avaient adoré ! Tout comme mes voisins de gauche, beaucoup plus expérimentés.
Fin de la pause
Après un entracte qui m'a permis d'assouvir mon côté "groupie", ayant pu échanger avec un interprète fort connu et que j'avais vu un peu plus tôt cette semaine dans "Prism", je retourne à ma place pour la deuxième partie. Dans l'espace scénique, un "objet" qui semble fait de "piles de papier" à ma droite et un micro, juste là devant moi. Et de l'ombre débute "Flux" d'Elie-Ann Ross qui dans la première partie des trois de sa proposition, nous présente des mouvements comme si elle était branchée sur le 220 volts. Je suis fasciné par ce que je vois devant moi qui entraîne les encouragements dans la salle, propre aux performances de "streetdance" ! Et puis, elle se fait immobile, absorbant les applaudissements nourris et qu'elle relance.
Crédit: Denis Martin fournie par Tangente
Et puis le tout prend une tournure fort inattendue. De ce micro, elle s'approche et elle nous parle d'elle ou pas, mais peu importe, là devant moi, cette femme me captive et ses expressions faciales irradient jusque dans mon coeur, court-circuitant ma raison. Le propos est parfois quelque peu cru, mais répercute. Et puis pour la troisième partie, elle revient en mouvements, plus doux, comme si elle entrait en elle-même. De cette partie, fort différente de la première, je prends conscience que cette femme nous présente une autre partie d'elle-même. Et le tout se termine tout en douceur.
Et moi, je reviens fort heureux d'avoir pu découvrir la plus récente mouture des Soirées 100Lux qui a présenté des univers tout aussi riches en mouvements qu'en propos. Et cela moi, j'aime bien cela !
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