vendredi 3 mars 2023

Sur mes pas à l'Usine C pour être "éclaboussé" par "INK" !

 La venue de Dimitris Papaioannou, créateur hors-norme, amène son lot de spectateurs et une supplémentaire aussi à l'Usine C ! Et moi, c'est ce que j'ai constaté, lorsque mes pas m'ont amené jusqu'aux portes de l'Usine C, en passant le hall d'entrée jusqu'à mon siège en première rangée pour découvrir "INK" ! 

Bien installé, le temps passe et le début de la représentation arrive peu à peu. Derrière le rideau, il me semble entendre du bruit de tonnerre et aussi de la "pluie" qui tombe. Et lorsque le rideau laisse place à ce qu'il cache derrière, je réalise que je n'avais pas tout faux. De l'eau sur scène, il y en a déjà et encore plus il s'en rajoutera par la suite sur une scène qui est capable d'en prendre ! Rapidement, pour utiliser le titre de la proposition traduit en français, je me sens inspiré, par ce que je découvrirai qui est pour moi une oeuvre produite avec une encre à base d'eau ! 

Pause

Dans mon passé professionnel, j'ai pu collaborer avec des gens du domaine de l'imprimerie et les encres à base d'eau dont le principe pour laisser ses "traces" est tout en fait semblable avec ce que je découvrirai par la suite. 

Fin de la pause

Armé de son boyau avec son accessoire au bout, il utilise l'eau d'abord pour produire de forts effets scéniques. Avec sa physionomie sombre et sévère, cet homme me captive. Et puis apparait, cet "autre" (Suka Horn) qui, tout en contraste, avec lui tout en noir et l'autre tout dépourvu de vêtements nous illustreront des relations complexes entre les deux. Tout au long, l'eau sera utilisée pour produire des effets scéniques fort riches, dont cette boule partiellement remplie qui est lancée de l'un à l'autre avec des mouvements ondulatoires fort bien réussis. 

                          Tirée du site de l'Usine C

Tout au long ou presque, l'eau se déverse et aussi est projetée sur moi, éclaboussée par une boule, il me semble, qui éclate devant moi. Tout au long aussi, la relation entre les deux personnages me captive jusqu'à la finale !

Et comme tous les autres, je me lève pour applaudir ce que les soixante-cinq dernières minutes m'ont permis de vivre. J'en étais à ma deuxième fois avec ce créateur qui encore une fois m'a fait vivre. "The Great Tamer" étant la première fois en janvier 2019. En espérant que l'Usine C me permette de rendre vrai le dicton, "jamais deux sans trois" !


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