L'agenda de mes week-ends est fort bien rempli, mais une petite éclaircie s'est présentée pour la première présentation de "Passerelle 840", celle du Collectif 841 et j'en ai profité !
Pause
Pour ceux et celles qui ne connaissent pas ce qu'est "Passerelle 840", voici un extrait, tiré de leur site, pour vous situer, "Passerelle 840 est autogéré par un comité de gestion formé par et parmi les étudiant.e.s. du département de danse de l'UQAM dont l'objectif est d'encourager et soutenir chez les étudiant.e.s un intérêt pour la recherche et l'expérimentation chorégraphique ainsi que pour favoriser l'acquisition de compétences liée à la conception, la gestion et la production d'un projet artistique."
Fin de la pause
Pour la dernière présentation du Collectif 841, j'étais présent avec en bonus pour moi, une rencontre d'échanges après la présentation. Nous sommes accueillis devant la porte du lieu de présentation pour être ensuite invités à prendre dans la place qui sera au final fort comble pour découvrir les quatre propositions au programme.
Le tout débute avec "Something along those lines" d'Estelle Beaulieu, interprété par Élisa Martin. Devant moi, l'espace est vide sauf une lampe avec un abat-jour et un bloc devant nous. Le tout débute, mais rien ne se passe pendant un certain temps, sinon un temps certain ! Et puis subrepticement, une partie de corps qui nous apparait pour presque aussitôt disparaître. Mes sens sont aux aguets ! La suite nous montrera ce corps qui se fera furtif, comme l'indiquait une phrase du descriptif, "SOMETHING ALONG THOSE LINES se veut une exploration sur les possibilités du vu et du non vu de la représentation.". Une proposition insaisissable peut-être, mais moi, le sens de ce que je viens de voir émerge en toute fin, et ce sens est le suivant, "il en est de mes souvenirs qui peuvent se faire partiels, furtifs, fugaces, incomplets et surgir de façon inopinée, même lorsque je m'efforce de les maîtriser ! Ça débute bien la soirée !
Pour la prochaine oeuvre, nous sommes invités à laisser notre siège pour prendre place tout autour de l'espace scénique (même à s'y déplacer) pour découvrir, autour du "bassin", "Vénus" de Sandrine Dupont, interprétée par Sabrina Colasante, Gabrielle Charlebois, Alycia Dallaire, Juliane Lacasse, Carolanne Marguerin, Camille Mongrain, Anissa Nadeau et Hannah Surette. De cette proposition fort douce et poétique en trois temps, soit les solos, les duo et toutes ensemble, j'en retiens la douceur et la poésie du geste. Je ressens et je me laisse porter par les intentions de la chorégraphe, soit "Une libération de l’énergie divine. La féminité en toute simplicité. Un équilibre entre tendresse et assurance. Harmonie individuelle et collective. L’amour, la paix et l’intimité. Un jardin secret. Vénus". Mission accomplie mesdames !
La troisième proposition de la soirée est "Vernissage" de Tayna Romain avec Audréanne Léger, Charlotte Bruchet, Elisa Martin et Lou-Anne Rousseau. Après la mise en place d'une "toile" blanche au devant de l'espace scénique, nous arrivent quatre personnes avec un "habit protecteur" ! Et comme dans la vie, lorsqu'on laisse derrière soi ses protections et que l'on ose, il est en de ces corps que l'encre enduit et laisse ses traces ! Les gestes portent leurs messages, mais surtout de cet aller jusqu'au retour, leurs questions "Quelles sensations ? Quelles traces ? Quelles significations ?" trouvent leurs chemins et leurs sens !
Le tout se termine avec "This is not moving" de et avec Rozenn Lecomte et Ariane Levasseur dont je découvre régulièrement les présences sur scène avec toujours grand plaisir. Pour cette fois, j'ai droit à leur entrée, tout en "uniforme" (meilleur mot que je puisse donner !) et déterminées qui se suivra par une déclaration fort riche en mouvements. Pour reprendre la description fort juste qui nous est donnée, "Dans une posture féministe et politique, la recherche de l’inutile et de la pertinence de l’être s’inscrit dans des mouvements-amplificateurs de puissance." Et cette puissance, elles nous le proposent de façon forte et percutante ! Pas question d'attendre, elles veulent aller de l'avant ! Et cela moi, je le ressens, ouf !!!!
Pour terminer la soirée, il s'en suit une discussion fort riche et intéressante, alimentée par les questions du public. Pour ma part, pour chacune de ces courtes propositions (d'une dizaine de minutes), je découvre une intention fort bien rendue, mais surtout le cristallite pour une oeuvre plus longue et développée !
Une fois mes pas de retour vers la maison, le seul souhait que j'ai est de pouvoir trouver des disponibilités dans mon agenda pour les deux prochaines fins de semaine, pour découvrir les propositions des Collectifs 842 et 843 !
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