vendredi 26 mai 2023

Sur mes pas en danse: Une très belle soirée gracieuseté des finissant.es de l'EDCM et qui promet un bel avenir sur nos scènes !

En débutant ce retour sur mes pas au Wilder pour découvrir les derniers pas sur scène des finissant.es à l'EDCM, "Les danses de mai, opus 2023", je me permets une analogie botanique. Et je m'excuse à l'avance pour ceux et celles qui pourraient ne pas apprécier !

Ainsi donc lorsque vous mettez dans un terreau fertile de "jeunes pousses fort prometteuses" et que pendant trois années, vous leur donniez tous les soins (ici les enseignements ) nécessaires, le résultat a toutes les chances de devenir des plantes chorégraphique de haute qualité. Et en cette soirée de présentation de fin d'études, je peux en témoigner, le résultat l'a effectivement été, de très haute qualité. Ainsi donc, Méanne Belisle, Gabrielle Boudreau, Laura Brisson, Alec Charbonneau, Sphynx Church, Meggie Cloutier-Hamel, Émile de Vasconcelos-Taillefer, Coralie Fortier, Camille Huang, Mya Métellus, Auvesa Raymond, Tommy Lee Salvas, Jérôme Zerges, pour leur dernière fois comme élève nous présentaient deux oeuvres qui nous illustraient tout leur talent épanoui !

C'est de "mon" siège en première rangée que j'attends le début de la présentation et tout autour de moi les sièges trouvent preneurs et preneuses. Le moment venu, de l'ombre, côté jardin, nous arrive un des interprètes pour nous annoncer que cette représentation est dédiée à madame Linda Rabin (une des personnes qui a fondé cette école, connue d'abord comme LADMMI) avant de repartir dans l'ombre. 

Et puis débute "20 412 pas pour la paix" de Jacques Poulin-Denis, avec l'arrivée des interprètes avec leurs pas qui résonnent fortement. Dans ce qui suit, les mains aussi se feront entendre ! Il y aura aussi un épisode durant lequel tout se dérègle. Tout au long, dans cette marche pour la paix, il y aura des moments où il semble que tout se dérègle, mais soyez rassuré.es, le tout se replace dans cette "marche" résolument pour la paix. Nous aurons droit aussi à la démonstration de leurs talents de comédien.es et aussi à des moments de "stop photo" durant cette marche. Et une fois les "20 412" pas faits et très bien faits d'ailleurs, les revendicateurs de la paix terminent leur périple ! Une oeuvre captivante, parfaitement bien interprétée qui augurait une deuxième partie fort belle et qui l'a été !

                                                                   Crédit: Maxime Côté

                                                               Crédit: Maxime Côté

Ainsi donc après une pause, "Le Cri du monde" de Marie Chouinard débute avec les gestes et les postures toutes caractéristiques de cette chorégraphe. Se frotter à une proposition de cette chorégraphe était, à mes yeux, un défi, mais ce défi a été relevé haut la main. Pour y arriver, ielles ont eut droit à un accompagnement de qualité, soit celui d'Isabelle Poirier qui a elle même dansé dans la compagnie de Marie Chouinard. Moi, qui a eu le bonheur de voir et revoir bon nombre d'oeuvres de la chorégraphe, j'y ai trouvé tous les éléments fort bien interprétés qui m'ont replongé dans son univers. Avec leurs bras fort expressifs et leurs déplacements caractéristiques, je suis entraîné dans leur univers, tel qu'annoncé dans le descriptif soit "une œuvre bouleversante qui part de l’architecture corporelle pour parler des forces et des tensions qui nous habitent".

Une soirée fort belle qui ajoutera une carte de visite, à leur jeu, pour ces finissants talentueux et bien formés que je vais revoir sur scène prochainement, j'en suis certain !

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