Après une longue pause, de ma perspective (!), Danse-Cité nous invite à sa dernière proposition de cette année culturelle, "Switch (meditations on crying) + Poetics to Activate the Technology of the Body + Nurse Tree" de Be Heintzman Hope et cette invitation m'intrigue. Avec la description incluant la phrase suivante " La chorégraphie compose avec la notion du sexy et le concept bouddhiste du fantôme affamé" de ce programme triple d'une artiste que je ne connais pas et qui allient corps et vidéo, j'ai l'impression que je sortirai de mes sentiers battus.
Crédit: Baco Lepage-Acosta tiré du site du MAIEn ce début de soirée, où Mère Nature risque de nous "asperger de ses pleurs", mes pas se dirigent jusqu'aux portes du MAI (Montréal, arts interculturels) et puis dans le café-bar où déjà bon nombre de personnes sont déjà présents, dont plusieurs gens de Danse-Cité fort accueillantes et ça j'aime ça ! En attente de l'ouverture des portes, je suis bien placé pour constater la présence de plein de monde du milieu pour cette première qui sera présentée à guichet fermé !
Une fois les portes ouvertes, je me dirige, comme de tradition, vers un siège en première rangée. Pendant que les sièges trouvent preneurs ou preneuses, moi je scrute l'espace scénique sans y découvrir le moindre objets. Et le moment venu, c'est de la noirceur que je découvre les apparitions de cette femme. Elle y émerge avec sa voix avec différentes déclinaisons et différentes postures de son corps. Ses mouvements couvrent un large spectre d'images et pour ma part, je la suis avec attention et intérêt tout au long de ses déplacements tout autant métaphoriques et métamorphiques.
Mon moment fort de la première partie de cette soirée, est définitivement celui où apparaissent deux néons verticaux (absents en début de présentation) qui changent le ton de la proposition pour porter le propos chorégraphique autrement et créer un amalgame surprenant. Une évidence s'impose à moi, cette artiste à une présence singulière et particulière et elle explore des territoires troubles de la nature humaine ! Et puis sa prestation là devant nous, tout en douceur, se termine et sans invitation formelle, nous comprenons que nous devons quitter notre siège et nous diriger dans la salle d'exposition pour poursuivre la rencontre.
Dans ce lieu, il me faut d'abord trouver mes repères pour ensuite y évoluer avec tous les gens autour. Je découvre d'abord une projection fort intrigante qui me présente l'artiste faire des pas en extérieur et entrer dans une autre dimension par une porte imaginaire. Une fois cette découverte faite, je poursuis mon parcours pour découvrir des travailleur·euses du corps en plein action, sauf une qui, je le découvrirai plus tard, accueillera la performeuse. Au milieu, deux récipients avec des boissons (non alcoolisées) ou des tisanes et des petits verres en carton pour en prendre. Quelques autres "stations" de projections vidéo que je découvre l'une après l'autre qui me présentent des perspectives qui me semblent très personnelles et fort belles. Assez d'accord avec la description de la soirée qui annonçait, "Les clips sont un hymne aux moments où l’on reprend notre souffle et l’on calme le système nerveux.". Et moi de les voir et de les revoir !
Une fois un tour et un autre de fait, je quitte le lieu avec une impression positive et différente après cette excursion dans des sentiers différents avec une guide particulière !
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