dimanche 21 mai 2023

Sur mes pas dans "Le jardin des consolations" pour être y être guidé par tout un beau groupe !

Il arrive que les astres et Mère Nature se mettent d'accord pour me permettre d'aller faire de belles rencontres. Une de ces fois s'est produit en ce samedi après-midi, avec des épisodes de pluie reportés à plus tard et une éclaircie à mon agenda de retraité (toujours trop rempli !!!!). Par conséquent, mes pas m'amènent quelques minutes avant 14h00 derrière le centre Jean-Claude Malépart à l'extrémité sud du Parc Médéric-Martin. Déjà présent.es, virevoltant sur cet espace devant la murale, Châtelaine Coté-Rioux, Claire Pearl, Christine Lamothe, Julie Aubin, Gloria Nathan, Marie Jacques, Conrad Chamberlain, Léa Noblet di Ziranaldi (aussi assistanat), Céline Cossette, Mélia Boivin, Julia Philipot, Morgane Guillou, Natacha Loiselle, Luce Fortier, Pierre Bastien, Richard Trottier, Manon Alarie, Marie-Claude Roy, Juliette Diallo-Pazat, Myriam Foisy, Guadalupe Torres, Adèle Roux-Copin, Salomé Fontolliet, Alessandra Coté-Bioli, Marie-Christine Trahan, Pierrette Tremblay, Maryse Carrier, Pierre Lavigueur, Charo Tai Wei Foo, Denyse Hayoun, Hélène Messier, Annabelle Chouinard, Clémence Modoux, Gabriela Taillefer, Gabrielle Bertrand-Lehouillier, Camille Courchesne-Couturier avec pas trop loin Alexandra Templier (à l'accompagnement musical et vocal), ainsi que Matéo Chauchat (assistanat) et Sarah Dell'Ava (instigatrice et créatrice de ce projet). 

                                                               Crédit: Vanessa Fortin

Pause

Je reconnais bon nombre de celles et ceux qui nous présenteront les différents tableaux à venir, parce que voyez-vous, je n'en suis pas à une première rencontre avec cette créatrice "hors-norme" que j'apprécie beaucoup ! La plus récente, ma plongée en apnée dans "O" chez Tangente en octobre dernier     ( https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2022/10/sur-mes-pas-en-danse-retour-sur-ma.html). 

Fin de la pause

Arrive le moment de débuter officiellement le début de la prestation avec la reconnaissance territoriale d'Alexandra Templier. Avec une centaine de spectateurs et spectatrices présent.es, le tout débute officiellement. Pas question ici de décrire en détails ce qui suit dans ce qui sera un aller-retour fort riche en gestes et en paroles dans ce parc linéaire de plus d'un demi kilomètre de long, mais allons-y pour quelques moments !

Donc, revenu.es devant la murale, les "corps" des interprètes sont immobiles dans différentes positions produisant des sons tandis qu'une "voix" se déplace devant eux. Et après le chant, l'éveil et à travers nous, spectateurs, elles et ils prennent place sur l'espace gazonné pas trop loin, terreau fertile pour leurs "envolées" chorégraphiques. 

Prochaine étape, le départ vers le nord du parc, sur un sentier asphalté sur lequel nous rencontrons des duo d'interprètes qui nous transmettent de part et d'autre des paroles fort belles à entendre et à méditer, telles que "joie et beauté, je marche sur le béton" ou "joie et beauté, malgré la tristesse, je marche". Tout au long, je tends l'oreille et je prends bien note de ces messages porteurs d'espoir ! Arrivé un peu plus loin dans le parc, nous avons droit à des confidences à l'oreille. Pour ma part, j'ai droit à trois d'entre elles que je conserve précieusement en moi, mais je vous en partage une, "Rien n'est plus beau qu'un escargot qui glisse", représentatif  d'une prise de conscience des choses toutes simples de la vie et qui méritent que l'on y porte attention. Et puis, c'est sur l'esplanade tout au nord du parc, avec la rue Hochelaga au bout, que les gestes se font maîtres par le groupe et que les corps exultent. Tout cela pendant que le soleil prend sa place dans le ciel entre les nuages ! 

                                                              Crédit: Vanessa Fortin

Et puis le retour au point de départ, s'entreprend avec nous sur l'allée côté opposé à celui de notre première marche avec des paroles "essaimées"  de "ce qui est bien" et "ce qui met en marche" par ceux et celles que nous rencontrons en petits groupes. Et revenu au point de départ, le groupe peu à peu s'assemble et dans un dernier tableau, mon préféré (!), au son de cette voix toujours aussi belle, ils et elles avancent avec leur corps qui s'ouvrent comme pour prendre leur envol. De ce groupe qui va partir au loin, graduellement, se détachent certain.es pour s'exprimer corporellement, jusqu'au départ définitif de la dernière !

Et sur les applaudissements de tous et toutes, les interprètes reviennent en toute simplicité, permettant de les rencontrer et d'échanger. Ce que je fais avec grand bonheur ! Et puis, mes pas me ramènent à la maison avec en tête et dans mon coeur, ces moments de beauté et de bonheur partagés en toute simplicité dans "Le jardin des consolations" !

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