mercredi 8 juin 2016

Sur mes pas au FTA; "La logique du pire", ouf !

Depuis notre première rencontre ("Gravel works") avec les propositions de Frédérick Gravel, ma blonde joint ses pas aux miens pour découvrir ce créateur hors-norme. Allez donc savoir pourquoi elle accepte pour lui et elle me dit non pour presque toutes mes autres invitations danse. Nous étions donc ensemble lors de la présentation de sa première collaboration,  avec Étienne Lepage, pour "Ainsi parlait" lors de l'édition 2013 du FTA et elle avait apprécié. Il était donc dans la logique des choses qu'elle y soit avec moi pour cette démonstration de "La logique du pire".

                                          Photo de courtoisie présentée sur le site info-culture.biz

Dans cette belle Cinquième Salle surprenamment pas salle comble en cette dernière soirée de présentation, nous avons pris place. "Gravel style", les interprètes sont déjà sur scène et attendent, comme nous le début. Arrive ce moment et nous sommes informés par Yannick Chapdelaine, un des interprètes, que nous aurons droit à de courts textes sans liens entre eux, mais qui dans l'ensemble feront, à la toute fin, un tout. Et nous voilà entraînés dans une suite de situations nous amenant à des extrêmes à s'en pincer. Brillamment et habilement amenés par Alex Bergeron, Yannick Chapdelaine, Gabrielle Côté, Renaud Lacelle-Bourdon et Marilyn Perreault, les situations s'enchaînent à un rythme effréné, exigeant. De sexe extrême à la nécessité de l'introspection en passant par un lendemain de veille bien arrosé, les textes sont fort efficaces, mais au final, mis à la suite les uns des autres se sont avérés trop dense pour nous. Nous avons droit à une logique du pire poussée à l'extrême durant plus d'une heure. Il y aura bien un court moment de "mouvements" nous permettant de reprendre notre souffle, mais nous en aurions pris d'autres pour le reprendre, notre "souffle". Si les situations absurdes provoquaient les rires au début, ils se sont faits rares par la suite. Soit que les spectateurs s'épuisaient, comme nous, ou se saturaient de ce pire, couche par couche, présenté. Si l'objectif était de faire abdiquer devant cette avalanche de pire, et bien, mission accomplie.

Une oeuvre forte, surtout verbale, mais pas assez dansée qui au final nous aura quand même plu. Ça aurait pu être pire !

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