dimanche 2 juillet 2017

Sur mes pas au cinéma: "La communauté", portrait intéressant d'un autre temps

Comme la vie peut le réserver, les astres se sont alignés et au cours des derniers jours, deux oeuvres qui m'ont ramené dans le passé, celui des années 70. Après avoir découvert l'oeuvre en création qui prend ses racines d'inspiration dans les deux "Summer of Love" dont le premier a eu lieu en 1967, mes pas m'ont amené, le lendemain, au cinéma pour assister à la projection du film "La Communauté". Cette oeuvre du réalisateur Thomas Vinterberg nous ramène au Danemark des années 70, époque durant laquelle, le "vivre autrement" se traduisait par vivre ensemble en communauté, et non pas en couple.

C'est donc à mon cinéma Beaubien fortement achalandé (mère Nature y contribuant) que je me suis rendu et dans une salle remplie jusqu'au dernier siège que j'ai pris place. Avec moi, un public composé surtout de cinéphiles de soixante ans et plus, ce qui m'amène la réflexion suivante, "y aurait-il un peu de nostalgie dans l'air ?".

                                                      Photo fournie par TVA Films tirée du site de La Presse

Ainsi donc "La Communauté" présente des épisodes de vie d'un couple et de sa fille adolescente qui décide de reprendre la grande maison paternelle, récemment décédé, du mari, Erik, (prof d'architecture) à la demande, insistante, de sa femme Anna (présentatrice de nouvelle à la télé) pour y établir une commune. Elle a besoin de nouveauté dans sa vie.

Nous assistons à la sélection des autres membres et nous découvrons aussi leur façons de vivre, dont l'inspiration du réalisateur vient de sa propre enfance. La vie pourrait être simple, mais elle peut prendre une orientation imprévue. De ce couple qui voulait aller ailleurs dans leur façon de vivre, leur changement de direction amène des surprises. Ce qui est particulièrement intéressant dans la perspective présentée est que peu importe ce qui arrive, pas de responsables et pas de jugements dans le propos cinématographique. Ce qui laisse au spectateur, une grande marge de manoeuvre d'interprétation et de discussion après le visionnement.

Impossible de ne pas mentionner la magnifique et intense interprétation de Trine Dyrholm (récompensée par un prix d'interprétation au Festival de Berlin) dans le rôle de la femme. Elle est troublante de vérité et sa prestation dans certaines scènes est poignante. Une histoire qui nous présente aussi, gracieuseté du scénario une nouvelle illustration de l'expression, "briser le coeur".

Du bon cinéma d'outre-mer (Danemark, cette fois), sous-titré, comme il nous en arrive trop peu. Par conséquent, il faut en profiter.


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