mardi 25 avril 2023

Sur mes pas en danse: Pour aller ailleurs et autrement avec "KIN" du Collectif La Tresse !

 Pour cet autre sortie, la quatrième de la semaine (Robert, je pense que tu exagères, dirait le sage ou sa blonde !!!), mes pas m'amènent en ce samedi après-midi printanier assez frisquet jusqu'au deuxième étage du Wilder pour découvrir, "KIN" la plus récente création du Collectif  La Tresse, présentée par l'Agora de la danse ! De ce collectif, je n'en étais pas à une première rencontre ! Depuis la première fois au CCOV en juin 2017, j'ai pu découvrir avec bonheur leurs propositions qui portent leur signature caractéristique dont la plus récente en 2019,  "L'encre noire" riche de son parcours initiatique et de ses symboles, comme je l'écrivais à l'époque !

Donc, en ce samedi après-midi, j'attends avec bien d'autres (et ça sera éventuellement salle comble !) pour prendre place dans l'Espace Orange du Wilder. À notre entrée, nous sommes accueillis tout en haut, par l'une d'elles tout sourire (Geneviève Boulet). Les autres interprètes, Erin O'Loughlin, Laura Tauma, Lucy M. May et Matthew Quigley sont aussi présents, réparti.es dans l'espace dont sur des sièges. Pendant que les gens prennent place et que certains discutent avec leurs voisin.es de siège, ces "êtres" bougent. Et puis, sans réel avertissement, fort subtilement, les lumières se font discrètes et nous sommes transportés dans un monde différent avec devant, une toile suspendue dans l'espace scénique. 

                               Crédit: Do Phan Hoi tirée du site de l'Agora de la danse

Peu à peu, avec cette toile qui ondule, les trois personnages sur la scène et les deux dans les marches de part et d'autre de nous, ils nous entraînent dans "un périple qui nous plonge dans une utopie empathique et ludique.", comme l'indiquait le programme. Tout au long de ce qui suit, je découvre, captivé, les gestes de ces êtres riches en ondulation et en douceur. Pendant ce temps, cette toile sera habilement colorée par les éclairages de Arun Srinivasan et Tiffanie Boffa. Cette toile se modifiera pour accompagner le déploiement et les ondulations de ces corps en mouvements. Le tout a ce qu'il faut pour accompagner le propos métaphysique avec aussi leurs voix et leurs chants. 

Dans le quotidien Le Devoir (instructif texte signé par Léa Villalba ), Erin O'Loughlin indiquait, « on aime créer des mondes imaginaires et tripper sur le plaisir, l’absurde, la joie, l’instinct ». Et c'est dans cette expédition de ces mondes que je me suis senti guidé tout au long, sans que je ne vois le temps passer. Pour peu que l'on soit quelque peu observateur, il y aura aussi des ongles fluorescents qui se joignent à la danse.

En résumé, encore une fois ce collectif et leurs complices m'ont entraîné ailleurs, dans leur monde et en ce printemps qui tarde à se faire chaud, cela m'a fait le plus grand bien !

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