vendredi 21 avril 2023

Sur mes pas à une étude chorégraphique: Un "Requiem" qui propage ses ondes jusqu'à moi.

 Mon agenda présentait une éclaircie et j'en ai profité. Voilà donc pourquoi mes pas me portent en cette fin d'après-midi jusqu'au quatrième étage de l'édifice Belgo jusqu'à la porte du Circa (art actuel) pour assister à "Requiem" de et avec Virginie Reid et Anne Thériault, présenté dans le cadre de l’exposition « La conjugaison des pensées complexes » de Louis Bouvier.

                                                     Image tirée du site de Circa (art actuel)

Peu à peu, dans le corridor, la foule se fait nombreuse jusqu'au moment où elle est invitée à entrer et à prendre place aux endroits assignés autour de l'espace de présentation. Pour ma part, c'est tout au fond de cet espace en long que je prends place avec une vue sur les sculptures intrigantes de Louis Bouvier et sur ces deux femmes accroupies de dos. Une fois retournées, je découvre devant leurs yeux, des "lunettes" fort artistiques opaques. Et tout naturellement, le silence se fait et la présentation débute, avec les sons ou plutôt l'ambiance sonore qui seront produits, je le découvrirai plus tard, par les gestes de ces deux femmes !

Tout en douceur, elles entreprennent leurs déplacements, et puis tout à coup, je prends conscience de l'interaction entre elles et les sculptures qu'elles approchent qui produisent des traces sonores de leurs déplacements. 

Pause

Aurais-je dû être surpris, puisque j'avais assisté (pour l'édition 2018 du FTA) à "Récital" d'Anne Thériault accompagnée sur "scène" par Rosie Constant et Virginie Reid. Oeuvre dans laquelle j'avais découvert un instrument musical fort spécial et qui m'avait fait écrire cette "Pause-définition:  Le thérémine est un instrument de musique électronique, inventé en début du siècle dernier, qui émet des sons sans qu'on le touche, juste en rapprochant ses mains de ses antennes et qui réagit à l'environnement. Anne Thériault indique dans le feuillet de présentation qu'il est très "caractériel" qui a sa propre volonté. "Ça j'aime cela !"

Fin de la pause

C'est donc captivé, que je suis, tout au long et que j'observe les interactions de ces deux femmes avec les objets dont les mains modulent les sons et qui sait, les déplacements aussi  Entre les deux, les liens étaient ondulatoires et aussi en phase! Pendant un peu moins d'une trentaine de minutes, ce "Requiem" m'a déconnecté de "ma" réalité, moment privilégié de spectateur. Et comme je pourrai le témoigner à Anne Thériault après la performance, elle aime bien les ondes (sonores) et les ondes les lui rendent bien, et cela pour notre grand bonheur !

Dans ce lieu que je découvrais pour une première fois, j'aurai, comme tous les autres présent.es, fait une rencontre tout en phase avec ces deux femmes, leurs mouvements et les sculptures et pris de nouveau conscience que les modes de communication sont pluri.elles !

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