mardi 26 janvier 2016

Sur mes pas en danse hors sentier; Sightings 15: The name of dancers.....

Journée de semaine, je prend le métro jusqu'à Guy-Concordia. Je traverse la rue, il est 11h15 et ma destination est atteinte. Je suis dans le hall d'entrée d'un des édifices de l'université Concordia, le Hall Building au 1455 boulevard de Maisonneuve ouest.

Tout est normal, il y a le va et vient habituel pour ce genre d'endroit entre deux blocs de cours. L'observateur quelque peu attentif pourra cependant découvrir en face d'un grand escalier et juste à côté de la vitre qui donne sur la rue, une installation vitrée qui a les allures d'un grand cube. Les plus curieux pourront y lire le titre ; "The Names of Dancers (this is swallowed by neoliberalism or else fades into obscurity)" de la calq, avec d'un côté la description du projet et de l'autre, un livret contenant 12 pages de nom de danseuses et danseurs, le tout débutant par Angel Chan et Simon Mayer et se terminant par Simon Portigal et Chad Dembski. Il pourra même y trouver Madonna avec un peu patience ! Curieux ? Voici donc à quoi cela ressemble.


                               Photo avec la permission des artistes

Toujours attentif, cet observateur verra arriver discrètement Adam Kinner et après avoir salué la coordonnatrice du projet Katrie Chagnon (Conservatrice de recherche Max Stern à la Galerie Leonard & Bina Ellen de l'Université Concordia), il se met en mouvement de danse. Pendant trente minutes, il dansera en se déplaçant dans tout le hall dans une rencontre des mouvements, les siens et ceux de la foule mouvante parfois très nombreuse, "because" fin de cours. Si son interprétation intéresse, la réaction ou non des passants l'est tout autant. "La différence et l'indifférence", serais-je tenté de nommer ce moment. Il se déplace, il se rapproche des gens, il les frôle et parfois les interpelle du regard. Pour mieux y voir, je vous propose la photo donnée plus bas.  Adam Kinner est en bas au centre et pour les plus observateurs, je suis là quelque part ! 

Si, je l'avoue, l'objectif de ce projet m'échappe un peu, il en reste que de mettre dans un lieu improbable, un corps en mouvement dans un presque anonymat, parce le danseur a toutes les allures d'un élève (ce qu'il est d'ailleurs) et d'observer les différentes interactions qui en résultent est particulièrement intéressant à observer. 

     Photo: Katrie Chagnon

Donc pour ce projet tout aussi intrigant qu'intéressant, d'autres prestations sont au programme jusqu'au 13 mars prochain. L'horaire des prestations est présenté sur le site de ce projet donné plus bas, mais sachez que viendront danser, entre autres, Ellen Furey le 10 février à 14h00 et Caroline Gravel le 19 février à 16h00. Moi, c'est certain, j'y retourne. 

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