vendredi 11 mars 2022

Sur mes pas en danse: "De la glorieuse fragilité", "bellement" exposée tout en gestes, en projections et en paroles !

C'est de la belle visite de la ville de Québec que j'ai été rencontrée à "ma" maison de la Culture (Maison de la culture Claude-Léveillé). Karine Ledoyen venait en ville pour présenter "De la glorieuse fragilité" avec, sur scène Fabien Piché, Léa Ratycz-Légaré, Odile-Amélie Peters, Rodrigo Alvarenga-Bonilla et Andrée-Anne Giguère.

                                               Tirée du site de la compagnie Danse K par K

J'étais présent à la "première fois" sur scène en novembre 2018, aussi bien dire une éternité (lire ici avant la pandémie) pour découvrir différents témoignages d'interprètes en danse, une fois "à la retraite" de la scène chorégraphique. J'avais poursuivi l'exploration de cet univers d'après avec la lecture de "L'abécédaire" de Katya Montaignac qui avait recueilli les témoignages d'une vingtaine de danseuses et danseurs pour les fins de la création.

En ce soir de mars, nous sommes nombreux à trouver un siège et découvrir les "restes" de moments actifs et festifs tout en confettis sur la scène. Nous arrivons pour les derniers moments de "la fête" avec les interprètes sur scène. À mon siège, je retrouve une couronne que je pose fièrement sur ma tête. Et comme toute bonne chose a une fin, le ménage se fait pour passer au après (la carrière sur scène). 

Le propos chorégraphique qui suit, n'est pas triste, ni résigné. Utilisant aussi les possibilités de la captation vidéo sur scène (fort bien réussie selon moi !), de la projection de textes et de titres présentant les différentes parties et aussi de témoignages que l'on peut entendre, pour accompagner les gestes qui parlent fort bien. Tout au long, les corps en mouvement sont présentés, les images projetées signes de leurs présences et aussi les ombres créées comme un symbole fort du vide qu'ils laissent derrière eux. 

Un tableau, mais pas le seul, m'a particulièrement plu par son originalité. Celui durant lequel ces corps en mouvement sont suivis par un micro qui capte les impressions des "différents membres" de ce corps, instruments de travail. La finale aussi avec la scène qui se vêt d'un plancher tout doré, qui illustre très bien que, malgré les gestes sur scène terminés, la vie peut avoir une suite fort "riche" elle aussi. 

Je ne me souviens pas parfaitement de ma première rencontre avec cette proposition, mais l'impression elle s'est avérée la même, soit toute positive. Je me promets de relire très bientôt "L'abécédaire" pour poursuivre cette rencontre.

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