Pour sa reprise-passation de son solo "La femme ovale", Louise Bédard a choisi deux interprètes pour le faire. Il y a moins d'un mois, mes pas m'amenaient dans l'ouest de la ville à la Maison de la Culture Notre-Dame-de Grâce pour découvrir son incarnation fort bien réussie par Lucie Vigneault. Je me suis commis à quelques mots sur cette rencontre ( http://surlespasduspectateur.blogspot.com/2022/02/sur-mes-pas-en-danse-retour-sur-ma.html ).
Crédit: Angelo Barsetti tirée du site de Lousie Béderd DanseEn cette soirée du 9 mars, mes pas m'amenaient, cette fois, dans la partie est de la ville, à la Maison de la culture Janine-Sutto (juste à côté de la station de métro Frontenac) pour découvrir son incarnation par Marilyn Daoust. C'est donc de " mon siège " au milieu de la première rangée que je me prépare à cette rencontre. Derrière moi, la salle se fait fort bien garnie de spectateurs. Il en est des restrictions sanitaires comme de la météo, donc nous allons vers le beau temps et des salles fort bien pourvues en spectateurs. Et puis les lumières se font d'abord discrètes et ensuite absentes pour ensuite se faire plus présentes pour nous faire découvrir cette femme penchée par terre. Par la suite, comme à ma première rencontre, cette femme me propose son cheminement vers la libération de ses contraintes et son affirmation, symbolisées, en autre, par ses gestes et les vêtements qu'elle porte et dont elle enlève les éléments les plus contraignants. De ma perspective tout proche, ses expressions faciales sont fort éloquentes et enrichissent le propos chorégraphique. Le parcours de cette femme que je revois, résonne encore plus fort en moi avec les mots, mystère, métamorphose, évolution, mutation, mais surtout affirmation !
Pause
Il en reste que cette fois encore, parce que la première fois aussi, au moment durant lequel cette femme fait tourner sa rame à bout de bras, je me suis senti vulnérable sur mon siège ( Tiens la bien Marilyn !).
Fin de la pause
Une fois son parcours complété, je n'ai que de l'admiration et du respect pour sa créatrice et les deux interprètes pour l'avoir fait de façon si éloquente. Et comme je l'ai dit juste après à ma voisine de salle, voilà une pièce qui mériterait d'être présentée chaque 8 mars (et à l'année, pourquoi pas !).
Et vous qui n'avez pas eu la chance de la voir, sachez que la captation vidéo sera présentée en salle (le 26 mars à 14h00 au Centre Canadien d'Architecture), mais aussi en ligne à partir du 16 mars dans le cadre du FIFA (Festival International du Film sur l'Art ).
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