C'était, il y a quelques semaines, le Festival Trans-Amériques nous proposait en prévente quelques propositions fort intéressantes. Et moi, vite j'ai procédé et mon billet pour quatre propositions, je me suis procuré. Et puis le temps a passé et le dévoilement de la programmation complète est arrivé. J'étais en "première rangée" et bien entouré à la SAT pour découvrir le premier programme élaboré par les deux nouvelles codirectrices artistiques, Jessie Mill et Martine Dennewald. Elles étaient tout sourire et fort éloquentes sur la scène accompagnées par le directeur général David Lavoie et Jeanne-Renée D. Lorrain.
Découvrir une programmation, est, pour moi, toujours une occasion excitante, mais aussi un peu frustrante. Parce que voyez vous, je sais que je voudrai tout voir, mais que l'agenda et la vie familiale me forcera à faire des choix ! Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, et je me mettrai au travail, en examinant chacune des propositions pour aller découvrir le plus d'œuvres possibles et pas seulement en danse !
Travail terminé et petits deuils faits, ce sont six autres propositions que mon agenda s'est rempli. Dix oeuvres d'ici et d'ailleurs en danse surtout, mais aussi quelques-unes de théâtre. Je compte bien aussi assister à quelques rencontres aux "Terrains de jeu". Et alors quels sont tes choix, me demanderez vous peut-être ? Et bien voici les choix "du spectateur":
D'abord, évidemment le spectacle d'ouverture, "Re:Incarnation" du chorégraphe nigérian Qudus Onikeku. Une incursion fantasmagorique dans la ville de Lagos, suite à un évènement dramatique. Et devinez ? Je serai en première rangée pour y assister. Moi qui ne voyage pas, voilà une occasion que je ne voulais pas rater !
La prochaine proposition m'a été proposée de façon tellement belle par les deux codirectrices et je n'ai pas pu y résister. Je me rendrai donc au La Chapelle pour découvrir "High Bed Lower Castle" de et avec Ellen Furey et Malik Nashad Sharpe. La description indique que la proposition inverse les perspectives, ça promet !!!!
"Lavagem" de la chorégraphe brésilienne Alicia Ripoll qui, si j'ai bien compris, risque d'éclabousser avec son poème politique et ludique. Cette rencontre à l'Usine C m'intrigue !
"Les jolies choses" de Catherine Gaudet suivra dans la même soirée. J'irai au Wilder pour une autre fois à la rencontre de l'univers tellement riche de cette chorégraphe, fort heureux de revoir sur scène une de mes interprètes préférées, Caroline Gravel.
Jamais, je n'aurais pensé aller découvrir la prochaine proposition, mais ce que j'ai entendu sur cette proposition m'a convaincu. "Save the last dance for me" d'Alessandro Sciaronni qui "ressuscite la polka chinata, une danse folklorique presque disparue." Une vingtaine de minutes qui tente de maintenir en vie une danse. À cette opération "survie", je veux en être.
Ma prochaine sortie sera toute différente. "Make banana cry" d'Andrew Tay et Stephen Thompson. Pour avoir assister à quelques autres rencontres avec l'univers d'Andrew Tay qui m'ont quelque peu désorienté, je suis fort curieux et intéressé de découvrir celle-ci !
Ma prochaine sortie débutera avec "Them Voices" de Lara Kramer à l'Espace Libre. J'étais là l'an dernier dans le Jardin du Musée d'art contemporain de Montréal pour découvrir la première mouture. La soirée n'était pas très confortable (lire ici frisquet !), mais elle m'avait captivé, me faisant oublier la fraicheur ambiante. Toujours bien intéressé à ses propositions, j'ai bien hâte de découvrir comment elle aura fait évoluer cette création.
"Face to face" de Naishi Wang qui propose la communication entre deux personnes. Une partie de la description a plus particulièrement ma curiosité, "Face to Face dessine les ramifications de nos liaisons au monde, à l’autre, et invite le public à décrypter ses secrets", wow !
Mon avant dernière sortie (planifiée !) s'avère pour moi un marathon théâtrale. "Laboratoire poison" au théâtre Jean Duceppe aura une durée de deux heures trente avec un propos qui m'intéresse, Laboratoire poison nous somme à un engagement radical : remettre en question les mécanismes que nous mettons en branle pour former nos jugements. À cette rencontre, je le promet, je serai prêt !
Et comme toute bonne chose à une fin, mon festival se terminera à la dernière journée avec "M'appelle Mohamed Ali" de Dieudonné Niangouna, Tatiana Zinga Botao et Philippe Racine au Théâtre de Quat'Sous. Je suis bien curieux de découvrir ce que le célèbre boxeur a inspiré à ces créateurs.
Je ne vous parlerai pas de mes petits deuils, mais aussi de deux propositions que j'ai déjà vu et bien apprécié, soient "Confession publique" de Mélanie Demers avec Angelique Willkie (ouf !) et "Le virus et la proie " de Pierre Lefebvre et Benoît Vermeulen. D'ici le début du Festival, je travaille fort pour trouver de la place dans ce si embêtant agenda pour ajouter quelques autres sorties, sans oublier que le Offta se fera fort attractif aussi !
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