Cette rencontre était le pur fruit de mon instinct de spectateur. Avec des billets pour découvrir une proposition théâtrale dans ce même lieu, le Monument National, en début de soirée, la prolongation de ma présence dans ces lieux pour en découvrir une autre, à La Balustrade, d'une artiste qui avait déjà gagné un prix de ce Festival (Fringe), se voulait être gagnant. Et cela l'a été, comme un gros lot !
Tirée du site de Nisha ColemanC'est de "mon siège" en première rangée que j'assiste à l'arrivée de cette femme qui réussit à me faire chanter, moi le spectateur fort passif ! Elle m'entraînera à sa suite tout au long de son périple, parsemé d'obstacles de toute nature, déterminée à devenir une francophone. Son point de départ est quelque part dans la province voisine toute ontarienne. Le tout débute dans son école avec une rencontre qui la marquera pour la vie, celle de Marie-Hélène. Elle réalise vite que pour apprendre le français, elle devra voyager et c'est ce que je découvrirai avec, entre autre, son séjour en France, lieu qui lui fait découvrir que la langue française peut se colorer de façon surprenante.
Impossible de ne pas être totalement captivé par ce qu'elle nous raconte. J'aurai droit aussi à ses découvertes de certains aspects fort "curieux" de notre belle langue, qu'elle veut tellement faire sienne.
En cette soirée, Nisha Coleman a été, pour moi, un réel coup de foudre, comme le festival Fringe m'en a proposé quelque fois dans le passé. Cette femme, avec sa présence et son propos ne peut laisser que des traces fort belles et profondes à ceux et celles qui la rencontre. Merci Nisha ! J'espère seulement que de ce passage au Fringe, ne soit pour toi et ta pièce que les premiers pas vers de nouvelles rencontres que je souhaite nombreuses !
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