mardi 20 décembre 2022

Sur mes pas au "5 à 7" proposé par l'Espace Perreault" pour entendre parler de "Recréation de solos" !

 En cette fin de mardi après-midi, je suis bien à l'avance pour aller au 5 à 7 de l'Espace Perreault présenté dans le café du MAI. Par conséquent, je me permets de vagabonder autour de la Place des Arts, pour apprécier l'atmosphère fort festif de la rue Sainte-Catherine et de son marché de Noël. Remontant sur Saint-Urbain vers la rue Sherbrooke, je suis entouré de jeunes écoliers fort joyeux et de leurs enseignantes qui, je l'apprendrai en posant une question, sortent d'une représentation de Casse-Noisette. 

Moi, je poursuis mon chemin avec toute cette action autour, pour me rendre plus au nord aux portes du MAI et être bien accueilli au Café et prendre place en attente de début de la rencontre. Ce n'était pas ma première fois et j'avais beaucoup apprécié la fois précédente, " Danse et migration " sur laquelle, j'avais écrit. Pour le intéressé.es, voici le lien ( https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2022/04/sur-mes-pas-vers-les-rencontres-de.html).


Encore pour cette fois, dans le nom de l'organisme "Espace Perreault, transmissions chorégraphiques", les deux derniers mots étaient fort appropriés, parce le titre de cette rencontre est "Recréation de solos" avec la chorégraphe Louise Bédard, accompagnée par les interprètes Marilyn Daoust, Marie Claire Forté, Sarah Williams ainsi que par le réalisateur Mario Côté. La rencontre sera animée par Guylaine Massoutre.

Si le titre de la rencontre avait le mot recréation, pour ma part, il était fortement coloré par la transmission (à d'autres interprètes, mais aussi à un nouveau public) et des exemples de ces recréations transmissions, j'en avais vu un certain nombre de Louise Bédard, soit "Cartes postales de chimère" avec Isabelle Poirier, ainsi que plus récemment, "La femme ovale", une fois avec Marilyn Daoust et une autre fois avec Lucie Vigneault. Avis aux intéressé.es, cette dernière proposition serait représentée dans différentes Maisons de la Culture le printemps prochain. 

Le temps venu et les présentations d'usage faites, le tout débute avec un bref tout d'horizon du passé chorégraphique fort riche de Louise Bédard, avec sur l'écran un peu plus loin quelques extraits de certaines de ses oeuvres. Pour moi amateur de danse depuis quelques années, il y a dans ce travail de ramener sur scène des oeuvres antérieures à mon intérêt pour la danse est une belle opportunité de mise à jour ! 

Difficile de bien résumer ce que j'ai entendu tout au long, mais ce que je retiens surtout de ces quelques instants (lire ici que l'heure et demie a passé très vite) sont les éléments suivants. 

La motivation de la chorégraphe de léguer son travail et sa façon de le faire auprès des plus jeunes.

Sa flamme aussi toujours ardente pour la création chorégraphique et sa détermination à la propager et la maintenir bien vivante.

Le point de vue et les enjeux des interprètes relativement à cette transmission.

Les différentes contraintes à surmonter (temps, éclairage, etc)  et le choix des perspectives pour arriver à capter sur pellicule l'essence des différents solos. Pour cela, les propos du réalisateur, Mario Côté étaient fort intéressants.

Le parcours créatif, fort surprenant de mon point de vue, d'une de ses créations, soit "La Démarquise" qui a d'abord été une série de solos qui sont devenus une oeuvre de groupe que j'avais vue deux fois et qui est redevenue des solos.

Au final, un 5 à 7 très intéressant et fort riche qui m'a permis de poursuivre mon exploration de certains territoires de "l'univers chorégraphique" et de mieux connaître celles et ceux qui le maintiennent bien vivant.

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