samedi 11 février 2023

Sur mes pas au cinéma: "Annie Colère" pour revenir sur un combat toujours actuel !

Si mes pas m'amènent régulièrement dans une salle de cinéma (lieu privilégié pour moi pour découvrir une oeuvre cinématographique), rarement je partage ici, mes impressions sur ce que j'ai découvert. Cette fois, je le fais. 

C'est grâce à des billets gagnés sur le site du journal Le Devoir que je me dirige en bonne compagnie jusqu'au cinéma Quartier Latin pour assister à la projection de "Annie Colère" de Blandine Renoir en ce vendredi soir hivernal, mi-figue, mi-raisin. 

Nous serons un bon nombre à découvrir cette histoire toute aussi touchante que troublante. Parce que voyez vous dans ce film, il y sera question d'avortement. Le tout se déroule en France dans les années 70, époque pas si lointaine où l'avortement était illégal dans ce pays. Nous serons entraînés sur les pas d'une femme, Annie, incarnée superbement par Laure Calamy.

                                               Affiche de l'oeuvre tirée du site de La Presse

Pause

De cette actrice française, je la voyais pour une deuxième fois en peu de temps. La première fois, c'était dans "L'origine du mal" dans lequel elle "rayonnait" ! Et lors du visionnement des bandes annonce qui ont précédé la projection de "Annie Colère", j'ai appris qu'elle sera de nouveau dans une proposition à venir prochainement. Il semble que le dicton "jamais deux sans trois" s'avèrera encore vrai pour moi !

Fin de la pause

C'est en suivant le cheminement de cette femme mariée et mère de deux enfants qui veut en arrêter là et qui, avec l'accord de son mari, trouvera l'organisme des femmes du MLAC (Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception) pour avorter. Cette rencontre la transformera d'ouvrière en une "femme en mission". Tout au long de son émancipation, nous la suivons, captivés, avec attention. Le tout est capté avec subtilité et simplicité. Impossible de ne pas être touché lors des scènes durant lesquelles une femme avorte. Scènes fort intenses et sensibles, magnifiquement interprétées dont dans  certaines, il est possible d'entendre une accompagnante chanter pour supporter celle qui subit. 

Nous sommes dans les années 1970 en France, juste avant que l'avortement devienne légal. Et c'est le combat citoyen pour y parvenir que nous voyons aussi, avec les femmes et les hommes aussi qui le mènent. Et pour quiconque suit l'actualité, ce combat semble toujours à refaire dans ce monde.

Au final, une oeuvre peut-être pas de grand divertissement, mais décidément fort riche et utile qui mérite le détour. 

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