vendredi 17 février 2023

Sur mes pas en danse: Toute une rencontre avec "Miigis: La Panthère d’eau" de Sandra Laronde chez Danse Danse

 Lorsque mes pas m'amènent jusqu'au Wilder au pied de l'escalier menant au Studio-théâtre, il est assez tôt (lire ici près d'une heure à l'avance), mais déjà, un certain nombre de personnes attendent pour monter. Une fois venu le moment de monter, la file prendre place dans la salle sera rapidement bien longue. La porte ouverte, tous les sièges trouvent rapidement preneur ou preneuse pour assister à  "Miigis: La Panthère d’eau" de Sandra Laronde (Red Sky Performance). Devant moi, une scène vide sauf un objet, une coquille qui a tout d'une petite cage illuminé en bleu. Tout attentif, je découvre à ma gauche, quatre personnes dont certains ont des instruments de musique. Une fois, les paroles d'accueil faites, l'histoire débute. 

Pause

Si dans les premiers moments de la prestation, je n'ai pas "compris" que j'aurais droit à une histoire, rapidement je le découvre et je la suis avec autant d'attention que de plaisir. Lors de la discussion d'après représentation, cette impression  m'a été confirmée en plus de bien d'autres informations fort pertinentes sur ce que je venais de découvrir. Rencontre fort riche et particulière par entre autres, les réponses parfois fort émotives d'une des interprètes.

Fin de la pause.

De cet objet, coquille, des corps gonflent et naissent ces hommes et ces femmes (Eddie Elliott, Kristin DeAmorim, Mio Sakamoto, Jason Martin, Daniela Carmona, Moira Humana-Blaise) qui sont fort investi.es dans la proposition. De ma place en première rangée, je peux apprécier pleinement aussi les expressions faciales irradiantes. Tout au long des différents tableaux de cette histoire durant laquelle la musique et les voix (par Ora Barlow-Tukaki, Ian De Souza, Marie Gaudet (chanteuse), Rick Sacks) interagissent avec les mouvements tout au long. Cette coquille devient un objet métamorphique qui se transformera en chaloupe, entre autres. Il y aura des épisodes difficiles (dont un présentait des images des pensionnats) et d'autres fort lumineux. 

                                         Souvenir tangible de cette rencontre, juste pour moi !

Cette histoire du déplacement du bord de l'océan Atlantique vers l'intérieur des terres via le fleuve St-Laurent est fort bien amenée. Le tout se termine avec deux tableaux qui nous fait passer de l'ombre à la lumière dans un constraste frappant ! Au final, une proposition qui a fait l'unanimité autour de moi, ce qui a été confirmé lors de la rencontre après. Une oeuvre que je reverrais sans hésitation qui couvre tout le spectre chorégraphique, soit une partie visible fort riche avec d'une part, un propos accessible et d'autre part, des émotions foissonnantes !

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