Lorsque mes pas m'ont amené jusqu'au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, je n'en étais pas à ma première fois à assister à une oeuvre de Marie Chouinard. Oh que non, j'ai vu et revu plusieurs de ses créations et à chaque fois, le spectateur que je suis a été charmé et très satisfait. C'est donc plein d'espoir que je prends place à mon siège pour découvrir "M".
Et puis le rideau s'ouvre et la scène et les coulisses apparaissent devant nous. Et peu à peu, les premiers interprètes s'amènent et déclinent à tour de rôle leur "souffle" qui est capté, propulsé sonorement et interrompu. Les "souffles" se suivent et comme je le découvrirai après, sont mis "en banque" pour nous revenir plus tard. L'entrée en la matière laissait entrevoir une oeuvre portée par ces souffles. Ce qui est en parti vrai, mais, pour ma part, c'est le rythme discontinu qui m'a empêché d'embarquer totalement. Pour tenter de bien illustrer mes impressions tout au long, c'est comme vous regardiez un cerf-volant dont le vol est constamment interrompu.
Il en reste que de mon siège en première rangée, la performance des interprètes, (Carol Prieur, Valeria Galluccio, Motrya Kozbur, Paige Culley, Clémentine Schindler, Luigi Luna, Jossua Collin Dufour, Adrian W.S. Batt, Celeste Robbins, Michael Baboolal, Rose Gagnol et Scott McCabe).encore une fois, m'impressionnent. Autant par leurs gestes, leurs présences que par leurs visages, lire ici expression faciale.
Tirée du site de Danse DanseIl en reste que de découvrir une proposition de Marie Chouianrd reste pour moi, un incontournable. À la lecture de la critique d'Iris Gagnon-Paradis sur le site de "La Presse", me donne une piste de réflexion sur ma réaction de spectateur, " Pas de doute, on peut compter sur Marie Chouinard pour nous sortir du quotidien, nous déprogrammer et nous amener ailleurs, en terres inconnues." Des mots d'une bonne critique de l'oeuvre qui me dit que le spectateur que je suis, se promet de revoir cette oeuvre pour la redécouvrir.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire