jeudi 30 novembre 2023

Sur mes pas à la remise de LES PRIX DE LA DANSE DE MONTRÉAL 2023 !

 Je ne suis pas un amateur des occasions de remises de prix, mais je fais une exception pour celle des Prix de la danse de Montréal, à laquelle j'assiste le plus assidument possible. Et pourquoi, me demanderez vous ? Pour le plaisir de découvrir les lauréats en direct et de côtoyer, celles et ceux qui font de mes soirées de belles rencontres. Je ne ferai pas ici l'énumération des lauréats de cette année 2023 (ici pour le lien (https://prixdeladanse.com/palmares-2023/ ), mais je me permettrai quelques commentaires.

D'abord, ce qui me frappe est la diversité des œuvres et l'origine des récipiendaires, d'ici de Montréal, de différentes régions du Québec et aussi du monde. À moi qui ne voyage pas, tout au long de l'année, j'ai le privilège de voir le monde avec ces différents univers chorégraphiques venir à moi.

Du récipiendaire d'interprète de l'année, Mecdy Jean Pierre – Mystic Rootz, que j'ai vu et revu cette année et que j'ai rencontré et avec qui j'ai échangé, je n'ai que de beaux souvenirs de sa gentillesse. Et que dire de ses mots suite à la réception de son prix, sinon que leurs valeurs n'ont pas de prix et font du bien !

Du "Sacre de Lila" d'Ismaël Mouaraki, récipiendaire du prix de la meilleure oeuvre chorégraphique, que j'avais beaucoup apprécié (commes ses autres oeuvres) et dont j'avais conclue mon retour par cette phrase, "Lorsque le tout se termine, je peux aussi ressentir fortement la rencontre avec cet homme et sa culture et pour moi, cela est d'une grande valeur ! Pour cela, merci Ismaël !". Il semble que je n'ai pas été le seul !

Du prix catégorie "DIFFUSION INTERNATIONALE", attribué à la compagnie Catherine Gaudet pour "Les jolies choses" qui a été présentée dans un grand nombre de villes autour de la planète et que j'avais découvert lors de la dernière édition du FTA, que dire ? Qu'une oeuvre en apparence fort austère qui exige beaucoup de ses interprètes, puisse rejoindre un grand public autour du globe, montre bien que le point de rencontre entre l'oeuvre et son public recèle une dimension fort particulière. Bravo Catherine de nous amener dans une autre dimension, la tienne.

Fort heureux aussi de l'attribution du prix "Révélation" à Ivanie Aubin Malo, que j'ai pu apprécier les performances sur scène et aussi dans un parc (Osez en solo), à la porte d'une des salles du Wilder, mais aussi comme guide pour faire des pas de danse (oui, oui, je l'ai fait !) à mon collège avec bien d'autres. Et pas seulement et je ne suis pas le seul, le comité de sélection l'a mentionné aussi, pour la qualité de son sourire, si rayonnant !

Enfin une avant dernière mention pour Pierre Des Marais, récipiendaire du prix "Gestionnaire culturel.le", "grand patron de Danse Danse qui ose et qui propose des oeuvres d'ici et d'ailleurs pour notre plus grand plaisir et qui aussi m'accueille avec un sourire à chaque fois que mes pas m'amènent à une des propositions de Pina Bausch à une autre plus locale !

Et puis pour terminer, un petit regret, celui d'avoir raté la proposition de la récipiendaire du Grand Prix de la danse de cette année, soit nora chipaumire qui avait une oeuvre de longue durée (5 heures) lors de la plus récente édition du FTA. Il semble bien que j'ai manqué une occasion en or de découvrir une chorégraphe et son oeuvre "Nehanda". En espérant que ce prix fasse en sorte qu'elle soit représentée prochainement.

La remise se termine, et après avoir félicité des récipiendaires, saluer des artisans que je croise fréquemment et d'autres aussi beaucoup mois, mes pas me ramènent à la maison fort heureux en remerciant intérieurement celle qui a mis en place ces prix, la chorégraphe Marie Chouinard !




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