Toujours j'apprécie ce qu'on me propose et ce que je découvre, laisse des traces en moi. Quelque fois, l'œuvre émet du pollen et sème une graine qui germe en moi. Et c'est ce qui est arrivé récemment avec "Cabaret noir" de Mélanie Demers. Dans la première partie de l'œuvre, les artistes sur scène lisaient des extraits de livres écrits par des écrivain.es noir.es. Le pollen d'intérêt en propositions a été abondant et moi j'en ai saisi quelques-uns au passage L'une d'elle a germé plus rapidement. Question de ne pas l'oublier, j'avais noté son nom dans mon fidèle calepin. Et pas très longtemps après, suite une recherche et une commande en ligne, j'étais en possession de "La femme cent couleurs" de Lorrie Jean-Louis, un recueil de poésie publié récemment (en 2020) chez Mémoire d'encrier. Et rapidement, je me suis mis à la lecture de cette femme multicolore qui fait jaillir ses mots "Pour dire le feu sans brûler, j'écris des poèmes" en introduction de son prologue.
Crédit: Étienne Bienvenu tiré du site du DevoirEn voilà des exemples qui m'ont rejoint.
"Je figure
je suis figurante
ma couleur parle pour moi"
Et aussi
"Il y a une femme
cent couleurs à côté de moi
elle ne me voit pas
elle porte l'encre
elle est la reine des pigments"
Merci à vous de la gang de Cabaret Noir d'avoir mis sur ma route ce recueil fort riche.
Pour celles et ceux qui voudraient avoir une belle critique plus éclairée, celle de Hugues Corriveau dans le Devoir, cliquez ici
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