En cette deuxième partie de cette soirée., sortant du MAI, mes pas me portent jusqu'au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, pour assister à soirée fort nouvelle, depuis le début de la pandémie pour l'amateur de danse que je suis, gracieuseté de Danse Danse. Soit de voir une présentation d'une compagnie outre frontière, la São Paulo Companhia de Dança. Une soirée remplie, lire ici une heure quarante, entracte inclus, durant laquelle trois propositions nous serons offertes. N'ayant pas lu à l'avance le programme de la soirée (plaisir occasionnel du spectateur que je suis !), le rideau se lève après les mots d'accueil sur "Trick Cell Play" d'Édouard Lock qui pendant près de cinquante minutes nous propose une œuvre dans laquelle l'ombre et la lumière mettent en évidence les corps humains dans leurs interactions. J'y retrouve, comme tout récemment à la Nuit Blanche du FIFA, la signature "formelle" du chorégraphe dans "Echo" ! La, un peu trop importante, longueur de la proposition me permet néanmoins d'apprécier la qualité d'exécution des quatorze interprètes tout au long des différents tableaux tout en noir et "blanc" ! Et en fin de présentation, pour une deuxième fois, je peux voir et applaudir le chorégraphe qi est là sur scène en personne, entouré des interprètes.
Photo de "L'oiseau de feu", par Silvia Machado, tirée du site de Danse Danse
Une fois la pause terminée et les deux personnes à ma droite parties pour de bon (!), la soirée repart avec une proposition du chorégraphe Marco Goecke, "Agora". Il y a elle et il y a lui tout au long de ce trop court pas de deux (durée de moins de dix minutes). Et presqu'aussi tôt, les rideaux s'ouvrent sur "L'oiseau de feu" de Cassis Abranches, qui avec sa douzaine d'interprètes nous présentent une oeuvre qui a tout du feu d'artifice (incluant la diversité colorée des costumes des interprètes). Pendant une vingtaine de minutes, mes yeux et pas seulement les miens, sont éblouis par ce que je vois devant moi ! Le temps passe à vitesse grand "V" et la fin arrive trop vite, de ma perspective !
Bien assis sur mon siège en première rangée, le spectateur est bien heureux et j'en garde de bien belles images et aussi ces passages durant lesquels les jeux de mains et des bras m'ont fasciné !
Au retour de cette fin de journée en deux temps (en référence à la première partie de ma soirée présentée dans un texte précédent !), enrichi de ces dernières heures, mes pas sont tout à fait en accord avec moi. Il valait la peine de les faire, ces pas, et découvrir ceux qui viennent de là-bas, outre frontières !
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