mardi 28 mai 2024

Sur mes pas réels et virtuels pour découvrir et apprécier "Les danses de mai, Opus 24" de la cohorte finissante de l'École de danse contemporaine de Montréal !

 Lors que mes pas m'ont porté jusqu'au Wilder, mon passé de prof remontait en moi. Ce que j'allais découvrir en ce mercredi soir, ce sont les derniers pas sur scène "à l'école" de la gang qui complétait son parcours à l'EDCM. Et cette gang  est composée par Rosalie Boivin, Gabrielle Boivin, Gabrielle Bouchard, Léa Boudreault, Julianna Bryson, Ambre Dupuis, Jean-François Gilède, Tom Godefroid, Clodie Lambert, Rosalie Lamoureux, Charlotte Mégardon, Manon Scialfa, Jules Talavera, Alex Turcotte et Anna Vauquier. L'émotion de celui qui découvrira la fin d'un parcours, entrepris en temps de pandémie, avec les embûches qu'il a recelé ! 

Trêve de préambule, allons au coeur du sujet soit la présentation des deux oeuvres de la soirée, soit "BLACK MOON, revisited" de Dorotea Saykaly et "Minus 16" de Ohad Naharin ! C'est donc de "mon" siège en première rangée que je découvrirai d'abord la première partie de cette soirée. 

C'est de l'obscurité qu'émerge cet être qui occupe tout autant l'espace que mon attention ! Et dans ce qui suivra, avec le groupe qui se rajoute, une suite de figures qui se forment et se déforment. Des moments qui montrent que l'on peut garder son individualité dans un groupe, ce qui pour moi est une image fort représentative de notre présence dans ce monde ! Tout au long, j'y vois des touches "Marie Chouinard", fort bien interprétées, impression confirmée par une voisine de siège (justement interprète de la compagnie de Marie Chouinard !). Une première proposition fort réussie qui augure bien pour la suite. 

                                           Crédit: Maxime Côté fournie par l'EDCM

Une fois les applaudissements faits, nous sommes invité.es à quitter la salle. À notre retour pour découvrir "Minus 16", déjà sur scène un interprète qui évolue tout en habit noir et qui aussi interagit avec certain.e spectateur-spectatrice qui revient à son siège. 

Pause

J'en étais à ma deuxième fois en peu de temps pour découvrir cette oeuvre. La fois précédente, chez Danse Danse par la compagnie "Gauthier Danse". Mais pour moi, comme une belle chanson, encore et encore ! 

Fin de la pause

Et débute cette oeuvre pour laquelle pour certains tableaux, la gang de deuxième année se joindront (Clara Biernacki, Iban Bourgoin, Oly Dion, Ludovic Germain-Thivierge, Ezra Guerrier, Clara Urquhart, Alice Larrière, Michelle Lucero Moris, Kate Manns, Jane Milette, Apolline Saulnier, Hortense Sierka et Clara Truong). 

C'est donc avec tout autant de plaisir et de satisfaction que je redécouvre les différents tableaux, fort bien interprétés dont certains incluent des spectatrices ou spectateurs. Et informations prises par la suite, la sélection se faisait selon les mêmes critères que pour Gauthier Danse ! Il fallait avoir des vêtements colorés et la dernière personne qui restait (avec les interprètes) devait être une femme ! 

Et lorsqu'on croit que tout est terminé et que nous applaudissons fort généreusement, la "fête" continue, comme si on voulait nous dire ou nous "danser" qu'il faut que tout cela se continue "all night long !" Mais toute bonne chose a une fin et mes pas quittent l'Espace Orange pour revenir à la maison. Et comme si mon passé de prof, mentionné en début de texte, se concrétisait encore plus, je rencontre, chemin faisant, un visage tout souriant juste avant les escaliers pour quitter. Et ce sourire, une fois les présentations faites, était celui d'une de mes anciennes étudiantes dont la fille est en deuxième année de l'EDCM ! Que le monde est petit, dirait ma sage mère !

Plus tard, soit quelques jours plus tard, je profite de la captation vidéo pour revoir et revoir ces deux propositions et aussi la remise des diplômes de cette gang que j'ai pu apprécier au Wilder, mais aussi à la Place des arts lors de la présentation de "Colossus" de Stephanie Lake chez Danse Danse ! Si le "décorum" à ce type d'évènement peut limiter les "effluves" sentimentales, il en reste que dans leurs mots et leurs regards, j'y découvrais la satisfaction du devoir accompli. Tout comme aussi, dans les yeux et les paroles des dirigeant.es et de leurs profs ! Rien à ajouter, sinon à l'an prochain pour la prochaine graduation ! D'ici là, j'espère revoir sur scène les finissant.es de cette année !


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