vendredi 24 mai 2024

Sur mes pas à une sortie de résidence fort intéressante à "ma" Maison de la culture (Claude-Léveillée) pour découvrir "Disposivito 3" !

 L'histoire de cette rencontre débute il y a un peu moins d'un an. J'avais accepté l'invitation à assister à la sortie de résidence au Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal de "Dispositivo 2" suite au travail conjoint de l'artiste argentine Luciana Iovane de passage à Montréal et Ariana Pirela Sánchez d'ici, accompagnées à la prestation par Camille Trudel-Vigeant. Pour les intéressé.es, voici le lien de mon texte: https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2023/06/sur-mes-pas-en-danse-une-sortie-de.html.

À partir d'une sculpture blanche, en apparence simple, les deux interprètes (Ariana et Camille) montraient de façon fort belle et habile différentes déclinaisons d'une relation entre deux personnes. 

Cette année, Luciana revenant à Montréal, elles poursuivent leur collaboration pour créer "Dispositivo 3" qui s'avère une suite de la thématique, mais avec une histoire qui à mes yeux est différente. Mais commençons par le début, soit mon arrivée dans le hall d'accueil de la Maison de la Culture, qui servira aussi de lieu de présentation ! Ainsi donc sur un banc au milieu du hall, se trouve la sculpture blanche, assez semblable à celle de mon souvenir (impression confirmée après la représentation !) et les chaises des spectatrices et spectateurs sont tout autour. Après un survol des lieux, je trouve ma place devant la partie longue du banc. Peu à peu, les gens arrivent et le moment venu de commencer, les deux interprètes, Ariana Pirela Sànchez et Rodrigo Herrera prennent place en mettant leur tête dans la sculpture, en position opposée. Les deux issus de cette sculpture étant opposée non géométriquement, cela contraint les mouvements qui suivront.

                                                        Fournie par Ariana Pirela Sànchez

Le tout débute avec les deux interprètes immobiles sur un banc, face à face. Dans ce qui suivra, compte-tenu que les deux interprètes sont une femme et un homme, déjà ma lecture en sera changée par rapport à la version précédente. Et puis au son d'un "souffle" musical, de plus en plus fort, les deux corps se mettent à bouger lentement. Dans leurs mouvements, j'y découvre les tentatives de trouver leur posture commune avec les soubresauts. Il s'en suit, le départ du banc avec devant moi, différentes postures d'une liaison, comme pour espérer qu'ailleurs cela aille mieux ! La cohésion tout autant les contorsions de ces deux corps liés me captivent. Après cette excursion, retour au banc pour, à mes yeux, repartir à zéro, mais non, leur relation semble toujours difficile. Il y a les moments durant lesquels la tête tente de s'extirper de ce "cocon", mais un tissu la retient. Une belle illustration de l'évolution des liens physiques et sentimentaux qui peuvent unir deux personnes. Il y aura bien une fin à cette histoire, mais moi, je ne la partage pas, parce que j'ai bon espoir qu'elle sera représentée et pourquoi gâcher votre plaisir !

                                                        Fournie par Ariana Pirela Sànchez

Avec cette sculpture à laquelle deux tissus pour y insérer la tête des interprètes ont été ajoutés, relativement à "Dispositivo 2" et la musique tout à fait en lien avec les sentiments que Luciana Iovane, la créatrice, voulait transmettre et qui sont très bien transmis, cette oeuvre qui allie fort bien abstrait et concret et encore en évolution mais fort bien avancée a tout pour plaire. Sur cette très belle première rencontre culturelle de trois pour cette journée, mes pas m'amènent vers le sud de la ville pour mon premier spectacle de cette édition du FTA ! À suivre, donc !


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