Lorsque cette proposition est apparue sur mon radar de spectateur, point de place pour elle. Mais, magie, magie, un espace est apparu un samedi après-midi et mes pas ont pu m'amener jusqu'au MAI pour assister à "Je ne vais pas inonder la mer" de Sonia Bustos. Cette proposition, je l'avais vu en mode pandémie en mai 2021, soit avec un public très restreint (lire ici une dizaine de personnes). Je vous repropose mon retour de l'époque: https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2021/05/sur-mes-pas-reels-en-danse-avec-celle.html.
Ayant recroiser la créatrice, un peu avant, elle m'avait indiqué que sa proposition avait évolué. Voilà donc pourquoi, j'étais très heureux d'être aux portes de la salle, en attente d'entrer dans le lieu de la prestation. Une fois les paroles d'accueil prononcées, nous sommes invité.es à entrer dans le lieu. Devant moi, quatre rangées de siège qui entourent un espace vide (perspective différente de présentation par rapport à la fois précédente !). Une fois un examen sommaire du lieu fait, je choisi ma place et m'y installe, pendant que tous les autres sièges trouvent preneuses et preneurs. De mon siège, je découvre l'interprète dans un des coins et en diagonale d'elle dans l'autre coin un petit meuble avec des accessoires. Et puis débute la présentation qui nous entraîne sur ses pas qui ont d'abord une couleur d'insouciance et de joie sur une musique tout à fait festive. Il s'en suit la plongée dans le deuil fort touchante de cette femme qui sait nous le présenter de si belle façon ! Et s'en suit la remontée, sous un éclairage bleu, avec le chemin à suivre parsemé de fleur.
Crédit David Wong tirée du site du MAIJe ressens dans ce parcours pour surmonter le deuil dans la danse, une façon de faire la paix les regrets, tout en conservant les souvenirs ! Et puis arrive les autres (musicien.nes et chanteuses-chanteur), Eloisa Reséndiz, Valeria De Marre, Charles Cantin et Aurélien Tomasi qui l'accompagnent dans ce qui me semble une célébration en l'honneur de sa mère et de sa grand-mère décédées ! Tout au long, nous avons droit, en plus d'une boisson chaude, à des chants, de la musique et aussi des pas de danse en podorythmie ! Jusqu'à la finale qui est empreinte de la tristesse des mots de notre hôtesse qui nous indique que son frère qui habite au Mexique aurait dû être là, mais que les complications pour l'obtention d'un visa l'en a empêché !
Il en reste qu'encore une fois, j'ai beaucoup apprécié la dimension humaine de cette proposition dont nous faisons parti. Et comment rester insensible au regard et aussi au sourire irradiant.s, tous les deux, de cette femme.
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