vendredi 9 juin 2023

Sur mes derniers pas au FTA 2023: Comme un feu d'artifice avec "Encantado" !

Pour ma dernière soirée au FTA, mes pas m'amènent, au sens littéral du terme jusqu'à l'Usine C. Le métro ayant mis sur pause son service deux stations avant ma destination, c'est donc, un peu fébrile que mes pas se mettent en action sur "Ontario" pour arriver à l'heure ! Et ils se joignent à moi pour dire, mission accomplie avant d'entrer dans le lieu fort achalandé et pouvoir entendre l'annonce à propos de l'autodescription de la représentation. Les portes s'ouvrent et je trouve ma place en troisième rangée, "loin" de "mon" siège habituel en première rangée, parce que, très bonne raison, les deux premières seront occupées par ceux et celles qui bénéficieront de cette autodescription (d'Enora Rivière). 

Pause

Je serais bien curieux d'entendre le résultat de son travail, mais pour le moment, mon statut de voyant ne me le permet pas. Néanmoins, je suis fort heureux que d'autres puissent en profiter !

Fin de la pause

Une fois la salle bien pleine dont ce spectateur tout juste arrivé à temps de la ville de Québec qui prend place dans la rangée derrière moi et les paroles d'accueil énoncées, le silence et la noirceur se font. Et dans ce silence, peu à peu émergent de l'arrière de la scène, des personnes qui tout en lenteur déroule ce qui me semble un long et large tapis. Ils et elles le font très lentement, de ma perspective, pour ensuite repartir. Ce déroulement très lent se comprendra par la suite !

                                                               Tirée du site du FTA

Et la suite, fort mystérieusement d'abord consiste à leur arrivée l'un après l'autre (aux onze interprètes), sans vêtements pour se glisser sous ces tissus et les animer. D'abord dans le silence, ce qui suit se déroule sur une trame musicale de plus en plus forte ! Les corps exultent dans une célébration libératrice contagieuse ! Devant ce "feu d'artifice" en plusieurs tableaux, de ces corps et de ces tissus fort habilement utilisés, impossible de rester indifférent.  Face à ce que je vois comme de la belle folie pure exprimée, j'y trouve une valeur curative! Dans un des tableaux, même le tissu échappé ne réussit pas à s'échapper à la célébration. 

Lia Rodrigues, chorégraphe et David Abreu, Raquel Alexandre, Andrey da Silva, Valentina Fittipaldi, Larissa Lima, Leonardo Nunes, Tiago Oliveira, Ricardo Xavier, Alice Alves, Daline Ribeiro et Felipe Vian, pendant un trop court moment (tout étant relatif), nous entraînent dans leur folie loin des tracas de ce monde. Et le public en cette dernière soirée leur a bien signifié son appréciation!

Une fin fort spectaculaire de ce festival qui m'a proposé des oeuvres fort différentes, mais toujours percutantes, même parfois dérangeantes et ça j'aime ça !

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