vendredi 16 juin 2023

Sur mes pas au Fringe: "The Bargaining Stage" quand "l'horreur" revêt ses beaux atours !

 Quand tu avais prévu un programme différent pour ta soirée, mais non pas, ni deux, mais trois connaissances (fort avisées) te recommandent fortement une proposition du Fringe, et bien, tu changes tes plans ! Robert, de quelle oeuvre parles tu s.v.p. ?  Bon O.K., "The Bargaining Stage" de Marie-Laurence Deschênes (avec Victoria Dubé, Kaia Portner & Éléonore Emond-Fontaine et d'autres participantes)  présentée au Théâtre la Comédie de Montréal, lieu que je découvrais pour la première fois !

                                                                  Tirée du site du Fringe

Je ne sais pas pour vous, mais moi, la première phrase de la description, "Cette performance mêlera danse, théâtralité et esthétiques de films d’horreur afin de tenter de démystifier les dilemmes reliés à nos propres tentations", ouvrait un champs immense de possibilité. Et moi, j'étais tout prêt, bien assis sur "mon" siège en première rangée.

Le tout débute, en émergeant de l'ombre avec une forme enfouie sous des draps sur un lit une forme (lire ici une interprète) fort vivante, toute blonde qui prend possession des lieux. Ces gestes sont parfois amplifiés par la couleur verte qui fluoresce dans cette "chambre". Et à cette "lumière" qui évolue dans l'espace se joint l'ombre sous les traits de cette femme tout de noir vêtue avec son sourire et son regard  tout aussi maléfiques l'un que l'autre. S'établit entre les deux une relation dans laquelle une tente de prendre possession et que l'autre tente de se libérer. À ce "ballet" de deux, se joint peu à peu celle qui dormait qui se réveille comme dans un mauvais rêve pour peu à peu se transformer en danse de la victoire du "mal" ! 

Se joindront, enfin, à elles, graduellement tout un groupe qui investit la place graduellement pour présenter un "ballet " de zombie fort riche jusqu'à la toute fin. 

En cette soirée, dans ce théâtre, j'ai fait de belles rencontres et soyez rassuré.es, je n'ai pas été effrayé par les éléments d'horreur, mais plutôt ravi par leurs utilisations. 


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