Pour arriver à ma première sortie au Fringe 2023, mes pas m'ont amené de l'Usine C jusqu'au Parc du Fringe, en passant sur le boulevard St-Laurent en plein Festival Mural. Donc en quelques pas, je suis passé en ce jeudi soir, du FTA au Festival Mural et enfin au Festival Fringe, comme quoi la saison des festivals est bel et bien commencé à Montréal, même si Mère Nature ne collabore pas avec sa chaleur habituelle !
Arrivé donc au Parc du Fringe et toute son activité, je trouve rapidement mon point de repère pour aller découvrir ma première rencontre, en extérieur, de cette édition ! Celle avec "Lush Wanderings" (ou Errances luxuriantes) de Tiera Joly Pavelich en collaboration avec les interprètes Sari Hoke & Gaby Guerra Woo.
Image tirée du site du Festival FringeDe cette chorégraphe, j'avais vu "Collision", interprété par Gabriela Guerra Woo, à une édition précédente du Fringe, soit celle de 2019, et le nom de cette chorégraphe était resté dans ma mémoire. Dans mon retour à l'époque, j'avais écrit à l'époque, "Au final, "Collision" qui malgré un sujet "sombre", s'avère fort positive, pour peu qu'on accepte la lente démarche vers "la lumière" !"
Et comme ces mots semblaient l'annoncer, c'est le même type de démarche que nous convie la chorégraphe pour sa proposition. C'est donc du Parc du Fringe que les spectateurs sont conviés à une marche fort prudemment dirigée par la chorégraphe vers un espace gazonné et entouré d'arbres. Un peu avant d'arriver sur le lieu de la présentation, je découvre au loin deux formes blanches immobiles. Tout en approchant, ces formes se distinguent dans la nuit naissante et nous, nous sommes invités à prendre place debout, assis ou sur une couverture gentiment fournie pour découvrir la suite.
Et pour ce qui suivra, nous serons donc que quelques privilégié.es (!) à découvrir ces deux corps qui évoluent devant. Accompagnés par une trame musicale fort appropriée au lieu et au moment, ils évoluent devant moi. De tout blanc, elles prennent des teintes roses et bleus, tantôt à distance, tantôt ensemble. Et sans crier gare, le "mood" change et avec entre autre les paroles "we need each other", ces corps présentent des mouvements fort différents. Comme si le vent avait tourné ! Et de ce ensemble, ensuite ce sont des "lucioles" qui s'éloignent de nous pour s'enfoncer dans les recoins de ce boisé derrière. Une belle proposition toute aussi simple que poétique pour le spectateur que je suis !
Lorsque mes pas m'amènent découvrir une proposition, le moment, le lieu et les circonstances influencent ma réception et la proposition de Tiera Joly Pavelich réunissait toutes les conditions pour pouvoir l'apprécier pleinement ! C'est donc de ce lieu que mes pas me ramènent jusqu'à chez moi après une soirée fort bien remplie, mais surtout réussie !
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