jeudi 1 juin 2023

Sur mes pas hors sentiers pour découvrir "MIRAGES en vitrine" avec des perspectives fort belles !

 Lorsque j'ai vu passer cette invitation, hors des moments habituels de présentation, soit un mercredi matin, j'ai trouvé de la place dans mon agenda. Voilà donc pourquoi, mes pas se sont rendus jusqu'à la porte de côté de l'Usine C en ce mercredi matin fort chaud pour me rendre jusqu'à dans une salle tout en haut, pour découvrir "MIRAGES en vitrine" d'Emmanuel Jouthe - Danse Carpe Diem.


                                               


Je sonne en bas, on m'ouvre et je me rends en haut jusqu'au bout du corridor, à la porte de la "galerie" guidé fort gentiment par Melina Pires (finissante 2023 au BAC en danse à l'UQAM). Le lieu est fort tranquille et lorsque j'entre, je suis seul. Tout le temps donc de prendre la mesure du lieu et du calme qui y règne, ce qui me permet d'adopter une attitude de réception adéquate pour découvrir les différentes stations (sept, si je sais bien compter, mais huit en fait, selon une source bien informée !!!) qui me permettront de découvrir les projections de corps "dansant" sur de la matière minérale. Et tout scientifique que je suis, je ferai la tournée en "mode horaire" en deux fois. En voici donc quelques éléments qui résument ces deux tournées.

Le tout débute de façon assez classique avec lui (Pierre Bastien que j'ai vu récemment dans le Jardins des consolations de Sarah Dell'Ava) qui danse (sa projection évidemment !) sur une pierre plate qui produit une image fort nette de ses mouvements. Mon prochain arrêt se fait devant une immense pierre plate tout à terre sur laquelle je découvre l'image toute floue d'un corps en mouvement. Je ne saurais dire, mais je suis captivé et j'y reste question de tenter de me faire une image plus précise de ce que je découvre. Et puis, la porte du lieu s'ouvre, une autre personne entre et pour moi, c'est le signal de me rendre à la prochaine station pour découvrir le corps qui danse dans ce creuset. Voilà un de mes coups de coeur de cette exposition. Au creuset, les deux fois, je resterai longtemps à voir ce corps en mode célébration. Une fois détaché de ce bol fort attachant, je me dirige vers le fond de la pièce où se trouve une "table" sur laquelle se trouve un espace de sable sur lequel est projeté des images intrigantes. Peu à peu, je pense découvrir des "espaces" de peau captés de très près qui se déforment. Avec un des deux casques disponibles, je passe dans un autre mode musical pendant que le générique se termine et que j'attends le début de la prochaine. Une réflexion émerge en moi, dans la vie tout est question de perspective et celle proposée de tout tout proche s'avère fort riche.

Une fois détaché de ces images et de ma réflexion, je me dirige vers la projection d'un corps en mouvement sur une pierre plate, mais rapidement, je découvre que la projection de ce corps s'échappe pour se diriger là, juste à mes pieds. Wow (!), quelle idée géniale et cela en fait mon deuxième coup de coeur de cette exposition. Pendant ce temps, quelques autres personnes entrent et moi je me dirige vers ma prochaine destination où je découvrirai la projection floue des mouvements d'un corps sur une pierre. Les deux fois, ma perspective reste la même, soit indécise face aux mouvements montrés. Symbole riche et représentative pour moi face à certaines situations insaisissables devant lesquelles je me suis retrouvé dans le passé !

Le tout se termine avec la projection de ce corps qui saute pour s'échapper, mais si pour cet autre précédemment, le plancher s'est avérée une terre d'accueil, pour lui, le plafond restera inatteignable, je le crains ! Mais comme ma présence en ces lieux se termine, jamais je n'aurai la réponse définitive à cette question !

Au final de ce chorégraphe qui m'a dans le passé proposé des oeuvres de rencontre toute proche, la première étant à une édition passée du FTA, celle de 2009, lors de la présentation de "Microclimats" avec là juste devant moi et juste pour moi, la prestation de Marilyne St-Sauveur, les rencontres se déclinent de façon fort particulière et intéressante et cela, j'aime ça !!!

Évidemment, si la magie fonctionne dans cet espace, il faut rendre à César ce qui revient à César, soit aussi aux interprètes Pierre Bastien, Élise Bergeron, James Phillips, Jessica Serli, Carla Soto, Marilyne St-Sauveur, à l’artiste visuel et réalisateur Xavier Curnillon et au compositeur Antoine Berthiaume.

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