mercredi 7 juin 2023

Sur mes pas à toute une rencontre au FTA : "Bronx Gothic", une rencontre qui a du punch et qui ébranle !

 Lorsque mes pas m'amenaient du MAI, premier arrêt de cette soirée jusqu'au Wilder pour découvrir "Bronx Gothic", je pensais que je me dirigeais à une proposition danse comme ce lieu, l'Espace danse-Studio-Théâtre m'en présente le plus souvent. Avec mon billet acheté depuis longtemps et sans avoir regardé depuis la présentation de ce que j'allais découvrir, le spectateur a été quelque peu surpris, mais aussi au final fortement impressionné et ravi ! 

Mais commençons par le début, dans une file pour entrer qui est fort imposante, j'attends pour prendre place. Une fois les portes ouvertes, je découvre l'espace aménagé différemment, avec deux séries de sièges en estrade placées perpendiculairement avec au coin opposé une femme de dos qui à des gestes fort fébriles. Une fois la salle toute remplie, sauf un des deux sièges à côté de moi (!!!), les rideaux d'entrée se referment et le silence se fait et le tout débute, un peu comme le préambule. Rapidement cependant, elle se retourne et nous avons droit à une confession ou plutôt au dévoilement des pensées intimes et crues de cette jeune femme (créé et interprété d'abord par Okwui Okpokwasili, mais maintenant par la danseuse Wanjiru Kamuyu) "dans un geste d’une puissante sororité, offre un nouveau corps à ce solo qui enchevêtre violence et désir dans la vie d’une jeune fille noire du Bronx."

                                                                 Tirée du site de FTA

Le texte parfois "lu" sur ses lettres de correspondance écrites il y a de nombreuses, parfois dit sans support, et parfois aussi chanté, nous entraîne dans l'univers trouble et troublé de cette femme ! Lorsqu'elle s'approche de moi, son regard est électrique. Tout au long, toute mon attention porte que sur elle, avec une scénographie et des éclairages fort bien mesurés pour appuyer le propos ! Une rencontre percutante et comme l'indiquait le descriptif de l'oeuvre, "un solo acéré à l’extrême pour dire avec force une histoire singulière."

Au final, une rencontre à l'image de la majorité des propositions que j'ai vues de cette édition du FTA , soit percutantes et dérangeantes et j'en ressort encore une fois satisfait !

Prochain et dernier arrêt de ce FTA, "Encantado" à l'Usine C qui s'annonce plus festif !


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