mercredi 12 juin 2024

Sur mes autres pas au Fringe pour redécouvrir "D'arrache-pied jusqu'au bout de tes doigts" !

 Lorsque mes pas m'ont amené jusqu'au Conservatoire, j'y allais pour revoir une proposition que j'avais découverte à l'édition précédente du Fringe,  soit "D'arrache-pied jusqu'au bout de tes doigts" de Johanne Gour, accompagnée sur scène par Alexandra MacLean et Esther Gaudette. ( https://surlespasduspectateur.blogspot.com/2023/06/sur-mes-autres-pas-au-fringe-darrache.html.).

Une fois rendu à la porte, en attente d'y prendre place, j'ai vu sortir une foule nombreuse et "assez" âgée sortant du Studio Multimédia, adjacent à ma destination. Curieux, je cherche et ces gens venaient d'assister à la représentation "Beyond Ken Dryden", dont le descriptif est "Growing up in Montreal in the 70s and the Montreal Canadiens". Ce qui explique ce "public" que je ne croise pas habituellement au Fringe !

 Le moment venu, j'entre dans le Studio Jean-Valcourt pour prendre place sur "mon" siège en première rangée devant un espace scénique vide et sombre. Curieux si la revoir, m'en fera faire une lecture personnelle différente ! La réponse me sera donnée dans les prochaines minutes.

                                                 Affiche de l'oeuvre tirée du site du Fringe

Le tout débute avec l'arrivée dans l'espace scénique de cette pièce de tissu enrobant un contenu inconnu apporté par ces deux femmes tout de noir et blanc vêtues. Une fois laissé là derrière, nous avons droit à un tableau dont la gestuelle mécanique m'intrigue. Comme si la prise de possession du lieu était difficile et incertaine, des balbutiements de démarche. Dans ce qui suivra, le contenu dévoilé révèlera un corps qui peu à peu "d'arrache-pied" prendra place dans ce lieu, avec les deux autres, pour tenter de l'investir pleinement. Durant ces moments, elle se laissera emporter par les gestes des autres. Aussi, il y a des images et des symboles qui s'avèrent parfois persistants, parfois fuyants, à l'image des jambes des interprètes devant ! L'oeuvre illustre fort bien la faille immense qui peut exister entre le corps et l'esprit. Et lorsque le temps des souvenirs est venu, les doux et les autres, le monde "s'effondre" et la lumière s'éteint !

Je ne saurais dire qu'elle ont été les modifications de cette version, mais chose certaine, ma perspective elle a évolué et bien heureux, j'ai été de la revoir !

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